Condamnation de Khaled Drareni : L'Union européenne discute avec l’Algérie

Montage : Khaled Drareni sur fond L'Union Européenne

L’Union européenne a réagi, ce vendredi 14 août, à la condamnation du journaliste algérien Khaled Drareni à trois ans de prison ferme. La porte-parole du chef de la diplomatie européenne a annoncé que l’Union européenne était « préoccupée » par la situation du journaliste indépendant et qu’elle était en discussion avec les autorités algériennes.

Nabila Massrali, porte-parole du Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, a indiqué : « Nous suivons avec préoccupation la situation du journaliste Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison ferme pour incitation à attroupement non armé et atteinte à l’unité nationale ».

Le porte-parole souligne que l’Union européenne traite « des cas individuels et des questions relatives aux droits de l’Homme à différents niveaux dans le cadre du dialogue entre l’UE et l’Algérie », ajoutant que l’UE appelle l’Algérie à « œuvrer à l’apaisement et au dialogue ».

Jeudi, c’était le ministère algérien de la Communication qui avait réagi à la condamnation de Khaled Drareni par le tribunal de Sidi M’hamed. S’abstenant « de tout commentaire d’une décision de justice prononcée », le département de Ammar Belhimer soutient que Drareni n’a « jamais été détenteur de la carte de presse professionnelle ».

Le département de Ammar Belhimer a fait une étrange révélation à propos du journaliste qui a déjà travaillé à la radio chaîne 3, et dans différentes chaînes privées, dont Dzaïr TV et Echorouk. Le ministère de la Communication insiste sur le fait que « Drareni n’a jamais été détenteur de la carte de presse professionnelle prévue par l’article 76 de la loi organique 12-05 relative à l’information du 12 janvier 2012». Selon lui, « aucune demande n’est parvenue à cet effet aux services compétents du ministère de la part de Khaled Drareni ».

Très populaire auprès des jeunes Algériens, le journaliste Khaled Drareni, devenu véritable symbole de la liberté de la presse en Algérie, a été condamné, lundi 10 août, à trois ans de prison ferme et 50 000 dinars d’amende pour « incitation à un attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ».

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