Kabylie : Les avocats montent au créneau à Tizi Ouzou

Le Collectif des avocats pour le changement et la dignité de Tizi Ouzou, en Kabylie, est monté au créneau pour lancer une nouvelle alerte sur la situation des libertés en Algérie. Il dénonce notamment la persistance des arrestations, ainsi que les lourdes peines prononcées à l’encontre des activistes du Hirak et des journalistes. Le collectif s'est exprimé dans un communiqué publié dimanche 6 septembre sur sa page Facebook.

La situation que traverse le pays sur le plan des libertés inquiète les avocats à Tizi Ouzou. Leur collectif constate "avec inquiétude la situation alarmante des libertés arquée par la persistance des arrestations, sanctionnée par les lourdes peines à l’encontre des activistes du Hirak et des journalistes".

Il affirme que "ces poursuites et condamnations visent à faire taire toutes les voix qui s’élèvent pour exiger un changement pacifique du régime". Le Collectif des avocats pour le changement et la dignité a également dénoncé les fausses information relayées par Algérie presse service (APS). Il s’indigne devant "les scandales qui ne cessent d’éclabousser l’image de l’Algérie".

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Fake News de l'APS et aveux de Tliba

Le syndicat des avocats rappelle le "communiqué du bureau de la commission des droits de l’homme de l’ONU, portant un démenti aux informations diffusées par l’APS relatif au rejet d’une plainte déposée par nos concitoyens de la diaspora contre les violations et atteintes aux libertés". Il cité également l'autre scandale relatif à la vente des sièges de candidature aux législatives de 2017. Un scandale révélé par l’ex vice-président de l’APN Baha Eddine Tbliba, "qui confirme que la corruption a été instaurée comme mode de gouvernance par le régime, à sa tête le président déchu A. Bouteflika, président « d’honneur » du FLN", peut-on lire dans le communiqué

Par ailleurs, le collectif a dénoncé les mesures disciplinaires prises à l’encontre des avocats qui ont apporté leur soutien au Hirak. Le CACD exprime "toute sa solidarité à maître Halit Saïd, qui vient de faire l’objet d’une sanction très sévère pour ses opinions politiques, ainsi qu’à maître Hella Mohammed, sanctionné, aussi, pour avoir défendu la révolution du sourire."

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