Après plusieurs années de lutte contre la contrebande sous toutes ses formes, un ancien policier exerçant au niveau du port d'Alger, est inculpé dans une affaire de trafic de stupéfiants, a rapporté, mardi 26 janvier, le site arabophone Ennahar.
Les faits de cette affaire dont le procès s'est tenu même mardi au niveau du tribunal de Dar El Beïda, à Alger, remontent au mois de septembre 2019. De retour de France, l'accusé a été arrêté au niveau du port d'Alger en possession d'une importante quantité de psychotropes, estimée à 1860 unités. Les comprimés étaient dissimulés dans des valises de voyage. Les douaniers ont également saisi sur lui 2270 euros, souligne la même source.
Lors de son interrogatoire, l'inculpé a affirmé aux enquêteurs que ces valises ne lui appartenaient pas. Il a soutenu qu'elles lui avaient été confiées par une amie à lui, résidente en France. Il affirmera aussi qu'il était seulement chargé de les transmettre à sa sœur, précisant qu'il n'avaient aucune idée de son contenu.
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Il risque 20 ans de prison
Après ses révélations, le mis en cause a été prié d'accompagner les éléments des service de sécurité chez la destinataire de la marchandise. Il a été en outre conseillé de faire comme si de rien n'était. Ce piège a permis d'arrêter cette femme. Un mandat d'arrêt a été lancé contre sa sœur qui a été condamnée par contumace à 10 ans de prison ferme, à l'issue du procès tenu mardi 21 janvier.
Le procureur qui ne semblait pas être convaincu par les déclarations de l'ancien policier du port d'Alger, a requis 20 ans de prison ferme contre lui et l'autre femme mise en cause. Lors de sa plaidoirie, le représentant du ministère public a soutenu que les trois compères étaient complices et coupables de trafic de stupéfiants qu'ils ramenaient de France pour sa commercialisation en Algérie.