Après l'émir Abdelkader, Aït Hamouda met au défi ses détracteurs : « Le prochain sera Benbadis »

Nordine Aït Hamouda, fils du colonel Amirouche, dit assumer les propos qu’il avait tenus sur l’émir Abdelkader il y a quelques jours. Mieux, l’ancien député du RCD met au défi ses détracteurs : « Que ceux qui se sentent offusqués par mes propos aillent devant la justice », a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. « Je vais parler encore de certains faits d’histoire et la prochaine personnalité sera celle de Abdelhamid Benbadis », a-t-il promis. 

Manifestement, la polémique suscitée par les dernières déclarations de Nordine Aït Hamouda sur certaines figures du mouvement national algérien, notamment l’émir Abdelkader, ne semble pas faire reculer l’ancien député du RCD. Tout en maintenant ses propos sur l’émir Abdelkader, le président de la Fondation Amirouche se dit prêt à une confrontation devant la justice face à la famille de l’émir.

Dans une vidéo postée le 24 juin sur les réseaux sociaux, Nordine Aït Hamouda se dit même convaincu que « la famille de l’émir n’osera jamais déposer plainte car (ses) déclarations sont des faits historiques avérés ». « J’ai dit ce qui est vrai. Que ceux à qui mes déclarations ne plaisent pas aillent déposer plainte, les tribunaux sont ouverts », insiste-t-il.

Dans sa nouvelle sortie médiatique, Nordine Aït Hamouda s’est dit étonné que ses propos sur l’émir Abdelkader aient pris une telle ampleur en Algérie, alors qu’il n'a fait, selon lui que rappeler des faits d’histoire : « Je persiste et signe : l’émir Abdelkader a offert l’Algérie à la France en signant le pacte de Tafna et le colonel Krim Belkacem l’a restituée en signant les accords d’Evian ».

« J’assume mes propos et je n’ai peur de rien ni de personne »

Nordine Aït Hamouda s'est par ailleurs dit « non inquiet » suite aux attaques qu'il a reçues au lendemain de sa sortie médiatique très commentée. « J’assume mes propos et je n’ai peur de rien ni de personne. Que celui qui veut s’expliquer avec moi vienne me rencontrer face-à-face. Je suis toujours à Takhoukht (une localité de la wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, ndlr) », affirme-t-il.

Pour l’ancien cadre du RCD, « la polémique suscitée par (ses) propos a dépassé celle qui avait suivi les caricatures du prophète Mohammed ». Selon lui, « l’émir Abdelkader n’est pas un prophète. Tout le monde a le droit de le critiquer ». Décidé apparemment à aller encore plus loin dans ses critiques envers certaines figures de l’Histoire et du mouvement national algérien, il a révélé qu’il allait se consacrer désormais à Abdelhamid Ben Badis.

« Le prochain sera Abdelhamid Benbadis »

« Je suis sidéré par le sujet de langue arabe à l’examen du BEM de cette année. J’ai mal digéré le fait de lire dans ce sujet que Benbadis aurait affirmé qu’il était un Amazigh arabisé par l’islam », explique Aït Hamouda. « Je veux répondre à Benbadis que l’islam n’a jamais arabisé » ajoute-t-il. « D’ailleurs, je vais me consacrer à la personne de Abdelhamid Benbadis dans les prochains jours pour dire toutes les vérités historiques sur ce personnage », promet-il.

« Je ne travaille pour aucun agenda »

Dans la même vidéo, le fils du colonel Amirouche a souligné qu’il était libre, qu’il ne travaillait pas pour un quelconque agenda et que personne ne lui interdirait de s’exprimer. « Je parlerai quand je veux et je me tairai quand je veux », a-t-il asséné. Pour rappel, le 22 juin, l’ARAV a suspendu pour une semaine la chaîne El Hayet TV suite à la diffusion, cinq jours plus tôt, de l’interview de Nordine Aït Hamouda lors de laquelle il avait critiqué ouvertement le parcours historique de l’émir Abdelkader.

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