La situation épidémiologique dans le bassin méditerranéen s'est nettement dégradée ces derniers jours. La pandémie prend des proportions alarmantes en Europe et en Afrique du nord notamment en Tunisie et au Maroc et à un degré moindre l’Algérie. Ces nouvelles données remettent sérieusement en cause l'ouverture des frontières et la liberté de circulation entre les deux rives. Elles présagent de nouvelles mesures européennes pour la rentrée sur son territoire. L'Union européenne va-t-elle aller jusqu'à interdire l'entrée sur son territoire pour les non-vaccinés ?
En effet, dans ce contexte de l'aggravation de la crise sanitaire, plusieurs observateurs s'interrogent sur les mesures qui vont être prises par l'Union européenne (UE). Cette dernière va-t-elle suivre l'exemple de Malte qui fait partie de l'union et qui a décidé d'interdire l’accès à son territoire à toute personne qui n’a pas été complètement vaccinée contre le Covid-19. Malte va appliquer cette décision à partir du 14 juillet. À compter de cette date, tout voyageur arrivant à Malte, quel que soit son pays de provenance, doit apporter la preuve qu’il a reçu les deux doses de vaccins anti-Covid.
La fermeture des frontières de Malte risque de faire l'effet boule de neige dans l'UE
Cette mesure risque d'avoir l'effet boule de neige sur le reste des pays qui constituent l'Union européenne. Les pays européens touchés de plein fouet par la recrudescence des contaminations, notamment par de nouveaux variants plus virulents, pourront prendre de nouvelles mesures pour lutter contre cette pandémie. Parmi ces mesures réclamées par de nombreux spécialistes , celle d'interdire l'entrée sur le territoire européenne fait partie des plus urgentes. Une mesure qui conforte la décision de certains gouvernements de mettre en place le passe vaccinal. Un passe qui réduit considérablement l’accès aux espaces publics pour les non-vaccinés.
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Il faut dire que dans le cas où cette mesure est prise, les Algériens seront parmi les premiers touchés. En Algérie, le rythme de vaccination est trop lent et certains vaccins ne sont pas reconnus par l’Union européenne.