Kabylie : la société civile s'organise pour l'acquisition de centrales à oxygène

La situation sanitaire est catastrophique en Kabylie. Les hôpitaux sont saturés. L’oxygène devient de plus en plus rare. Plusieurs personnes sont décédés à cause de cette rareté. Les pouvoirs publics n'arrivent pas à répondre à la demande. Devant cette situation la société civile s'organise. Plusieurs initiatives sont prise pour doter les hôpitaux de la région de centrales de production d’oxygène.

Ainsi, plusieurs quêtes et cagnottes sont lancées sur les réseaux sociaux. D'autres sont lancées par des entrepreneurs pour récolter des fonds au niveaux local. Des donateurs ont également pris l'initiative d’offrir des lits de ranimation, des concentrateurs d’oxygène ou autre matériel très demandé durant cette conjoncture.

Parmi ces initiatives citoyennes, celle de doter les hôpitaux d'Akbou et de Azeffoun de centrales à oxygène. Grace à la mobilisation d’opérateurs locaux et de la diaspora, ces unités sont déjà une réalité. D'autres quêtes sont lancées doter les hôpitaux de Tizi Ouzou, Ain-El-Hammam et de Azazga de centrale de production d’oxygène.

Kabylie : Des initiatives salvatrices et une organisation multimillénaire

Ces initiatives salvatrices sont une bouffée d’oxygène (sans jeu de mots) pour les malades, leurs familles et le personnel soignant. Elles reflètent le sens d'organisation de la société en Kabylie dans les périodes de crise. Ce mode d'autogestion multimillénaire a montré qu'à chaque crise, la solidarité citoyenne prend le relais pour sauver des vies. C'est ce qui se passe actuellement avec la pandémie de coronavirus.

Par ailleurs, dans le but de faire face à la pandémie, les citoyens de plusieurs localités ont décidé d'un confinement strict. Ces décisions ont été prises avec le concours de certains élus locaux et des comités de villages qui se retrouvent au centre de la lutte contre le Covid-19.

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