Les relations diplomatiques entre le Maroc et Israël traversent une période de développement intense. Les deux pays ont décidé de collaborer dans plusieurs domaines. Ils se sont notamment associés dans des projets marocains de fabrication de vaccins contre le coronavirus.
Ainsi, pour pouvoir produire son vaccin, le Maroc a sollicité Israël. L'État hébreux a répondu favorablement à la requête marocaine. Selon des médias marocains, le Royaume chérifien a pris attache avec Israël à la suite de la signature de conventions entre le Maroc, le Chinois Sinopharm et le laboratoire suédois Recipharm, fabricant du vaccin Moderna.
Le média Maghreb Intelligence révèle que les Israéliens s’activent déjà pour la construction de gigantesques locaux dans l'enceinte du prestigieux Institut Pasteur à Casablanca. Des locaux qui devront servir à centraliser tous les vaccins produits au Maroc avant leur distribution, que ce soit au Maroc ou à l’étranger.
Par ailleurs, ces médias affirment que les vaccins qui seront produits par des institutions marocaines publiques ou privées (les investisseurs étrangers compris) seront soumis aux services de l'Institut Pasteur pour homologation, distribution et traçage. Les sources marocaines indiquent dans ce sens que les israéliens « ont une solide expérience en la matière et ce sera l’une des grandes illustrations de la coopération en chantier entre le Maroc et Israël ».
Le Maroc s'appuie sur Israël
Il faut signaler que les chefs de la diplomatie israélienne et marocaine ont signé le 11 août plusieurs accords portant notamment sur la coopération politique, l'aviation et la culture, lors de la première visite au Maroc d'un haut responsable israélien, sept mois après la normalisation des relations entre les deux pays. Cette visite est intervenue après le scandale d'espionnage avec le logiciel israélien Pegasus dont le Maroc est accusé. Elle avait relancé le débat sur la coopération entre les deux pays dans le domaine de l'espionnage. La visite avait été interprété par plusieurs observateurs comme une démonstration de force du Maroc face aux pays qui ont condamné la normalisation avec Israël.
