Covid-19 : Un nouveau variant plus résistant découvert en Afrique du Sud

Alors que la majorité des infections par le Covid-19 à travers le monde sont actuellement provoquées par le variant Delta, identifié pour la première fois en Inde, un nouveau variant découvert la semaine dernière en Afrique du Sud a attiré l’attention des scientifiques. Et pour cause, ce nouveau variant dénommé le C.1.2 mute presque deux fois plus vite que les autres variants déjà observés.


Des scientifiques sud-africains surveillent un nouveau variant du coronavirus possédant un taux de mutation inhabituel et dont la fréquence a graduellement augmenté ces derniers mois, a indiqué lundi 30 août l'Institut national des maladies transmissibles d'Afrique du Sud (NICD).

Le nouveau variant C.1.2 a été signalé la semaine passée en Afrique du Sud

Le variant, connu sous le nom de C.1.2 a été signalé la semaine passée en Afrique du Sud par la Plateforme de recherche, d'Innovation et de Séquençage du Kwazulu-Natal (Krisp) dans une étude pas encore publiée.

Le nouveau variant serait capable d’évoluer deux fois plus rapidement que les autres

Selon une étude de l’institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud, citée par la chaîne française LCI, il serait capable d’évoluer deux fois plus rapidement que toutes les souches observées jusque-là, avec un taux de mutation de 41 %. Autant de risque d’échapper aux vaccins, craignent les scientifiques.

« La combinaison de ces mutations, ainsi que des changements dans d’autres parties du virus aident probablement le virus à échapper aux anticorps et aux réponses immunitaires, y compris chez les patients qui ont déjà été infectés par les variantes Alpha ou Bêta », alerte l’épidémiologiste Eric Feigl-Ding, cité par Nice Matin.

Le nouveau variant C.1.2 est déjà détecté dans plusieurs pays

Jusqu'ici, C.1.2 a été détecté dans toutes les provinces sud-africaines, ainsi qu'ailleurs dans le monde, notamment en Chine, en République Démocratique du Congo, en Nouvelle-Zélande, à l’Île Maurice, en Angleterre, au Portugal et en Suisse.

Les scientifiques du NICD assurent que C.1.2 n’est « présent qu’à de très faibles niveaux » et qu’il est trop tôt pour déterminer son évolution. « À ce stade, nous n’avons pas de données expérimentales pour confirmer comment il réagit, en termes de sensibilité aux anticorps », a expliqué Penny Moore, chercheuse au NICD.

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