La question des billets achetés par les clients d'Air Algérie avant la fermeture des frontières en mars 2020, et donc non utilisés par leurs acquéreurs, revient avec insistance. Les clients, qui ne cessent de réclamer le remboursement ne savent plus à quel saint se vouer, en raison du cafouillage chez les responsables de cette compagnie publique.
En effet, alors que le chargé de communication d'Air Algérie avait annoncé, le 21 octobre dernier sur la chaîne Ennahar TV, que les billets d'Air Algérie achetés avant la crise de covid-19 « ne seront pas remboursés, à cause de la crise financière qui secoue » la compagnie publique, voila qu'une source du média Echorouk affirme, 3 jours plus tard, que tous des billets en question seront « remboursés ».
En effet dans une déclaration le 24 octobre au quotidien arabophone, cette « source » à la direction d'Air Algérie aurait affirmé que « tous les billets vendus par la compagnie avant la pandémie de Covid-19 seront remboursés ». La même source a avancé un chiffre de 500 000 billets concernés par cette opération de remboursement.
Air Algérie doit rembourser « près de 500 000 billets »
« Tous les billets réservés avant la propagation de la pandémie et qui n'ont pas été utilisés, ont été enregistrés et leurs propriétaires pourront les obtenir lorsque les conditions financières de l'entreprise le permettront », aurait soutenu la source au niveau de la direction d'Air Algérie.
Ce responsable à Air Algérie aurait ajouté que « le nombre des billets qui avoisine les 500 000, sont enregistrés et préservés pour leurs propriétaires », indiquant que « des opérations de compensation seront initiées lorsque les conditions financières d’Air Algérie le permettront et que sa reprise d'activité approche le rythme de 2019 ».
Le remboursement débiteur de la situation financière d'Air Algérie
« Plus le nombre de vols est élevé, en particulier les vols internationaux, meilleure sera la situation financière et la trésorerie de la compagnie, après quoi les billets non utilisés seront compensés », aurait affirmé la source d'Echorouk. D'après ce média, le responsable d'Air Algérie a estimé que « 49 vols internationaux par semaine effectués actuellement ne permettent pas à Air Algérie de couvrir ses dépenses, notamment le processus d'entretien d'avions très coûteux, et encore moins de rembourser les billets non utilisés ».
