La fillette algérienne menacée d'expulsion pourra enfin rester se soigner en France

Une Petite Fille

L'histoire de la fillette algérienne partie en France pour soigner un cancer qui lui a provoqué la cécité, a suscité un grand élan de solidarité à la suite du refus de la préfète du Gard de renouveler le titre de séjour de son père. Une décision qui signifierait l'obligation de quitter le territoire français.

La jeune fille, née en décembre 2011 en Algérie souffre d’un rétinoblastome, une tumeur de la rétine qui nécessite une prise en charge permanente en France. Elle a été transférée en France, sur orientation de ses médecins en Algérie, en 2017. Cette petite fille et son père se sont installés chez un parent.

En Algérie, les hôpitaux ne sont pas dotés de véritables moyens pour ce genre de maladies. « J'ai des certificats d’un oncologue, d’un pédiatre, d’un ophtalmo algériens qui disent que le plateau technique ne permet pas de la soigner en Algérie. L'avenir de l'enfant dépend de son papa. Si elle part là-bas (en Algérie, NDLR), elle peut mourir », explique l’avocate de la famille.

La justice française au secours de la fillette aveugle algérienne menacée d'expulsion

Malgré la situation compliquée de la fillette, la préfecture du Gard a refusé de renouveler le titre de séjours de son père, qui se retrouve ainsi dans l'obligation de quitter le territoire français. La préfète du Gard considérait que la petite fille de 10 ans pouvait bénéficier d'un traitement approprié en Algérie.

Portée devant la justice, l’affaire a été examinée le 12 octobre dernier au niveau du tribunal administratif de Nîmes. L’avocate de la famille algérienne avait présenté à l’audience des certificats confirmant que la petite fille ne pouvait être soignée en Algérie.

Mis en délibéré, le jugement de cette affaire, qui a suscité un grand émoi en France, a connu une heureuse issue. En effet, Le Midi Libre a rapporté le 29 octobre que cette décision de la préfète du Gard  a été annulée le 28 octobre par le tribunal administratif de Nîmes. Il est enjoint à la préfète du Gard de délivrer au requérant (le père de famille) un titre de séjour portant la mention vie privée et familiale dans un délai d’un mois, a rappelé le tribunal.

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