Espagne : Deux Algériens accusés d'avoir assassiné un élu pour 50 000 euros

Justice espagnole

Accusés du meurtre d'un élu local, deux ressortissants algériens encourent jusqu'à 25 ans de prison en Espagne. Le procès de cette affaire, dans laquelle sont impliqués également deux autres individus d'origine espagnole, débutera cette semaine, rapporte la presse locale, mardi 2 novembre 2021.

Les faits de ladite affaire remontent au 16 août 2018. Ce jour-là, un élu local d'une ville espagnole a été retrouvé mort, étranglé, au coin d'une route. Aussitôt, les services de sécurités ont enclenché une enquête pour élucider ce crime et arrêter ses auteurs. La thèse d'un crime politique a été vite écartée par les enquêteurs qui avaient privilégié d'autres pistes.

L'une d'elles a fini par être confirmée. Après plusieurs semaines d'investigations, les policiers ont réussi à se mettre sur les traces d'un des auteurs du meurtre. Il s'agit d'un jeune homme espagnol. Il est accusé d'être le véritable commanditaire du crime. Il est, en effet, soupçonné d'avoir projeté de tuer la victime à qui il reprochait d'être l'amant de sa femme. Pour effectuer sa salle besogne, celui-ci a chargé une tierce personne, une connaissance à lui, de lui trouver quelqu'un de confiance pour mettre en exécution son plan. C'est ainsi que cet intermédiaire a contacté l'un des deux Algériens et lui a fait part de la proposition de tuer cet élu en contrepartie d'une somme d'argent.

Les Algériens auraient été payés 50 000 euros pour ce crime

Chose que cet Algérien a acceptée en associant un autre ressortissant algérien à ce crime. Les deux acolytes auraient empoché 25 000 euros chacun avant de procéder au meurtre, qui a été commis le 16 août 2018. Ces Algériens avaient cru alors qu'ils allaient s'en sortir. Mais c'était sans compter sur les services de sécurité espagnols qui ont tout fait pour déterminer les circonstances exactes de ce crime. Les deux Algériens ont été en effet rattrapés par cette affaire moins de trois ans après. Si les faits retenus contre eux se confirment, ils risquent jusqu'à 25 ans de prison.

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