L'Algérie et le Burkina Faso sont appelés à livrer un match important dans le cadre des du 2e tour des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar. Un match comptant pour la 6e et dernière journée et prévu au stade Mustapha-Tchaker de Blida.

Tout le monde s’accorde à dire que la prochaine confrontation entre l'Algérie et Le Burkina Faso désignera le représentant du Groupe A à la dernière phase des éliminatoires du Mondial 2022. En effet, l'équipe qui sortira de ce groupe sera qualifiée pour disputer un match de barrage avec l'une des formations issues des neufs autres groupe, et le vainqueur de chaque double confrontation ira représenter l'Afrique au Qatar.

C'est pour dire l'enjeu de ce dernier match de la phase de groupes entre l'Algérie et le Burkina Faso, qui déjà suscité un intérêt particulier des deux côtés avant même le déroulement des rencontres de la 5e journée, prévues le 12 novembre et qui verra l'Algérie affronter le Djibouti au Caire et le Burkina Faso « accueillir » le Niger à Marrakech, au Maroc.

La Fédération du Burkina Faso lance les hostilités contre l'Algérie

En effet, les Burkinabés, par le truchement de leur fédération, ont décidé de lancer les hostilités à l'égard des Verts, à moins de deux semaines du match qui opposera les deux sections au stade de Blida, le 16 novembre prochain. En effet, la Fédération burkinabè de football (FBF) a émis, le 5 novembre, trois communiqués en l'espace d’une vingtaine de minutes, destinés à la CAF dont deux visent directement l'Algérie et sa sélection nationale.

Dans le premier courrier publié sur sa page Facebook, destiné à la CAF, la Fédération Burkinabè de Football (FBF) demande que des « dispositions appropriées soient prises pour la sécurité de la délégation burkinabè en Algérie et surtout pour le déroulement du match dans le fair-play ». Dans leur lettre adressée à la CAF, les responsables de la FBF sont allés jusqu’à rappeler des faits intervenus, selon eux, en 2013 lors du fameux match de barrage pour la Coupe du Monde 2014, disputé à Blida entre les deux sélections.

La Burkina Faso « exige » de la sécurité en Algérie et « demande » la délocalisation du match dans un autre stade

Dans sa lettre, la FBF mentionne que « l'équipe Burkinabé avait été l'objet de tracas afin qu'elle n'aborde pas le match dans des conditions propices à la performance ». Et au regard de nombreux faits mentionnés dans la lettre, le FBF demande à la CAF de « prendre des mesures appropriés pour la sécurité de la délégation du Burkina Faso » lors de son séjour en Algérie et « surtout pour le déroulement du match dans le fair-play, l'esprit sportif et la quiétude ».

La deuxième lettre envoyée à la CAF par la FBF concerne la délocalisation du match. La Fédération burkinabé a estimé, dans son courrier, que le stade de Blida « n’est pas conforme aux exigences édictées par la CAF et la FIFA et que rien n’a été entrepris dans ce sens ». C’est pourquoi la FBF demande à la CAF la programmation du match dans un autre stade, invoquant le « souci de préserver la santé et l'intégrité des joueurs » et également de « garantir le spectacle ».