Loi de finances 2022 : Le FMI affiche sa satisfaction

FMI - Algérie - Endettement extérieur

La loi de finances 2022, adoptée par le parlement algérien, a reçu le satisfecit du Fonds Monétaire international (FMI). En effet, le conseil d’administration du FMI a adressé un message de félicitations au gouvernement algérien pour « la stratégie de relance de la croissance et de réduction de la dépendance de l’économie vis-à-vis des hydrocarbures, tout en partageant les priorités de réformes identifiées pour aider à la transition du pays vers un modèle de croissance plus inclusif et durable », indique un communiqué du ministère des Finances repris par l’APS.

Le Fonds monétaire international a également « salué les réformes envisagées par l’Algérie et le nouveau Plan d’action du gouvernement ». Il a indiqué qu’« en dépit de ce contexte de pandémie, une reprise progressive est en cours en Algérie, même si quelques vulnérabilités persistent encore, en raison des répercussions de la Covid-19 et de la prépondérance des hydrocarbures dans la structure de l’économie algérienne ». Le conseil d'administration du FMI a souligné qu'un « mix de politiques calibrées permettrait de soutenir la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive ».

Le FMI a mis l’accent sur la nécessité de poursuivre les efforts de la consolidation budgétaire, en adaptant son rythme et sa composition à l’évolution de la pandémie et aux conditions économiques nationales, afin de protéger les populations les plus vulnérables. Le conseil d’administration du FMI préconise « une politique monétaire bien calibrée, associée à une plus grande flexibilité du taux de change, pourrait aussi soutenir les efforts de stabilisation ».

Il faut souligner que dans cette loi de finances l’Algérie a suivi les orientations du FMI. L'institution monétaire internationale a effectué une visite « virtuelle » de deux semaines en Algérie, en novembre 2020, pour débattre de la situation économique en crise du pays avec le ministre des Finances. Les deux parties avaient discuté des « instruments à envisager pour contenir le déficit budgétaire, stimuler la croissance et promouvoir une diversification de l’économie ».

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