Maroc : En trois semaines le trafic aérien a connu un boom

Illustration : Aéroport-Casablanca-Mohammed-V

Le Maroc a rouvert ses frontières le 7 février 2022, après une fermeture qui a duré deux mois suite à l'apparition du variant Omicron. Étant un pays touristique très prisé par les Européens, le Maroc a connu un véritable boom dès les premiers jours. Ce n'est pas le cas de l'Algérie qui n'a pas encore décidé de la hausse du nombre de vols internationaux.

En effet, selon différents médias marocains, les aéroports du royaume ont accueilli plus de 660 000 passagers du 7 février, date de réouverture des frontières, à la fin du même mois. Ce chiffre représente un taux de récupération de 55 % du trafic commercial international, comparativement à la même période de l'année 2019. C'est ce qui ressort du bilan sur le trafic aérien présenté par l'Office national des aéroports (ONDA).

Selon le même organisme, les aéroports marocains ont accueilli, durant le mois, 5 714 vols internationaux, soit un taux de 65 % des vols enregistrés à la même période d'avant la pandémie en 2019. C'est logiquement le plus grand et le plus important aéroport du Maroc, en l'occurrence celui Mohammed V de Casablanca, qui enregistre les meilleurs chiffres, selon le même bilan. Près de la moitié des passagers ont atterri à Casablanca, soit 328 627 voyageurs qui représentent 72 % des passagers à la même période en 2019.

Aussi, le trafic aérien au Maroc est dominé par l'Europe à raison de 64 % du trafic aérien international. Le Moyen-Orient et l'Afrique représentent 13 % chacun du trafic aérien dans le royaume chérifien, loin des 6 % du marché nord-américain.

Il faut dire que ce sont des chiffres qui sont loin de ceux enregistrés en Algérie où l'apparition d'Omicron n'a pas mené à la fermeture des frontières. À ce jour, seulement 20 % du trafic aérien est en cours dans les aéroports algériens, ce qui ne réjouit pas les membres de la diaspora algérienne qui rêvent d'un plus grand nombre de vols en direction de l'Algérie, pour avoir plus de chance de voyager, mais aussi pour faire baisser les prix des billets qui se trouvent hors de portée. Il est vrai que l'État algérien est en train de finaliser le projet de hausse des vols internationaux. Mais selon différentes indiscrétions, la hausse des vols se fera de façon graduelle, écartant d'un coup l'idée d'une réouverture totale immédiate des frontières.
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