Le journal Liberté Algérie met la clé sous la porte

Journal Liberté

Le quotidien d'information Liberté, l'un des plus anciens journaux en Algérie, cessera de paraître dans les prochains jours. Confronté à des problèmes financiers, le quotidien Liberté, appartenant au groupe Cevital de l'homme d’affaires Issad Rebrab, va mettre la clé sous la porte.

Considéré comme le pionnier de la presse privée en Algérie, le journal francophone Liberté, fondé en 1992, va donc cesser de paraitre à partir du 6 avril prochain en raison de problèmes financiers. Une information révélée ce jeudi 31 mars par l’ancien relecteur en chef de Liberté Omar Ouali, dans un message publié sur sa page Facebook.

« Je suis d’une insondable tristesse aujourd’hui. Le journal Liberté ou j’ai fait l’essentiel de ma carrière, est contraint de mettre la clé sous la porte […] Je suis triste pour Liberté, le journal, et pour le pluralisme d'expression dans mon pays, réduit aujourd'hui à un seul son de cloche », écrit le journaliste Omar Ouali, qui affirme avoir passé 22 ans au sein de Liberté.

Une information également confirmée par d’autres sources qui précisent que la procédure du dépôt de bilan par l’entreprise éditrice du journal Liberté sera lancée le 6 avril prochain. Le journal Liberté continuera à paraître jusqu’à ce que les démarches administratives d’indemnisation des travailleurs soient réglées vers la fin du mois d’avril, selon les mêmes sources.

L’annonce de la fermeture du journal Liberté a fait réagir plusieurs professionnels des médias, notamment des journalistes. « Le journal Liberté, que j’ai vu naitre en participant à son numéro zéro et dans lequel j’ai passé toute ma carrière de journaliste (27 ans), va cesser de paraitre. Cela fait mal au cœur, très mal ! Grande tristesse », écrit Tigrine Merzak, ancien journaliste à Liberté sur sa page Facebook.

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