La DGSI accuse des Marocains de servir le Mossad en France

Les relations diplomatiques entre le Maroc et la France, qui sont dans une phase de tiédeur, risquent de connaître des difficultés dans les prochains jours. En effet, après la question des visas et l'affaire Pegasus, une nouvelle affaire révélée par un journaliste du Figaro pourrait venir ternir les relations diplomatiques entre les deux pays.

En effet, le journaliste Georges Malbrunot, du Figaro, a révélé dans un tweet que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), contre-espionnage français dirigé par Nicolas Lerner, a dans son collimateur les sujets de Mohammed VI travaillant en catimini pour le compte de Tel-Aviv.

« Quelques tensions actuellement entre les services de renseignements français et marocains. "La DGSI est remontée", confie un agent français. "Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas", explique la source », écrit le journaliste dans son tweet, qui aura certainement l'effet d'une bombe étant donné que le Maroc est déjà mis au banc des accusés dans l'affaire d’espionnage par le logiciel israélien Pegasus.

Le journaliste français spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien, qui rapporte cette information, explique que « le rapprochement marqué entre le Maroc et Israël fait craindre à Paris une intensification de la coopération entre les services des deux pays, sur le dos de la France. Des histoires passées remontent à la surface. Voir Le déclassement français ». Dans ce tweet, Georges Malbrunot renvoie à un livre où il a déjà traité la question de la présence d’Israël en France.

Dans cet ouvrage, le journaliste avait expliqué que le décrochage de la France en Afrique du Nord et au Moyen-Orient « a commencé à la fin du mandat de Jacques Chirac dans les années 2005-2007, lorsque, obsédé par la crainte d’une fracture de la communauté internationale dans la foulée du non français à l’invasion américaine de l’Irak, il a entrepris un lent rapprochement avec les États-Unis, mais aussi au Moyen-Orient avec Israël ».

Il faut dire que cette affaire intervient après celle de l’espionnage du téléphone du président français Emmanuel Macron avec le logiciel israélien Pegasus. Une affaire dont le Maroc est accusé. Les différentes commissions d’enquête diligentées par la France n'ont pas encore révélé leurs conclusions.

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