Les Algériens pourront-ils importer des véhicules en 2023 ?

Exportation de véhicules

Le marché de l’automobile reste l’une des questions majeures qui accaparent les discussions des Algériens depuis plusieurs mois. D'aucuns ne cessent en effet de se poser la question sur la date du retour de l’importation de véhicules dont la suspension remonte à plus de cinq années.

Les nombreuses déclarations des responsables algériens en charge du dossier de l’automobile n’ont pas éclairé les Algériens. Bien au contraire, chaque nouvelle déclaration d’un responsable sur la question ajoute de la confusion chez les Algériens qui n’arrivent plus à se situer sur le sujet de l’importation des véhicules. Mais il semblerait que la dernière déclaration du ministre de l’Industrie aurait apporté du nouveau, selon Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection du consommateur (APOCE).

"On a de temps à autre des déclarations qui nous rassurent. Nous attendons la concrétisation. Pour savoir s’il y a ou pas importation de véhicules, on suit les déclarations faites par les autorités. Les dernières déclarations nous permettent d’être optimistes pour qu’au 1er trimestre 2023, il y aura un dénouement, soit dans la production soit dans l’importation", explique le président de l’APOCE, dans une déclaration ce lundi 12 septembre au site TSA.

Les Algériens ont-ils des licences pour importer des véhicules ? Non, dit le ministre

Dans sa déclaration, samedi dernier à Boumerdes, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a pourtant affirmé que le dossier de l’importation de véhicules est toujours en stand-by. "Aucune licence d’importation n’a été accordée pour le moment", a déclaré le ministre au sujet des agréments pour l’importation des véhicules neufs. Le ministre a tenu toutefois à préciser que la loi de finances complémentaire 2022 permet à toute personne physique ou morale activant dans le domaine du transport en Algérie d'importer une voiture.

Le ministre a souligné que le secteur de l’automobile "focalisera, la première année, sur l'opération de montage" avant d' "installer une véritable industrie à partir de la deuxième année". Ahmed Zeghdar a révélé, par ailleurs, que son ministère était en passe de "recenser" les entreprises du montage automobile confisquées par la justice afin de les "fusionner dans le cadre d'un Holding" devant inclure, selon lui, 42 entreprises.

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