Les autorités françaises continuent à être intransigeante avec toute personne soupçonnée de faire l’apologie de la haine et de la violence. Après l’expulsion de l’imam marocain Hassan Iquioussen qui a défrayé la chronique, c’est au tour d’un ex-responsable d'une mosquée fermée depuis 2018 qui est menacé d'expulsion vers l'Algérie.
En effet, la commission d’expulsion du tribunal de Lille s'est prononcée, mercredi 21 septembre, pour l'expulsion vers l'Algérie de l'ex-responsable d'une mosquée de Hautmont, dans le Nord de la France, après avoir été accusé d'apologie d’actes de terrorisme. Les autorités ont mis en avant les relations de l'homme avec des personnes radicalisées. Des prêches tenus en sa présence dans le lieu de culte prônant la détestation des juifs et la poursuite d’un "prosélytisme actif" lui ont aussi été reprochés. L'ex-responsable, qui est présenté comme "une menace fondamentale pour les intérêts de l’Etat", a nié les accusations en se présentant comme un "homme de paix" qui n’avait qu’une "fonction administrative" à la mosquée.
Menacé d’expulsion : il voit son mariage annulé
Aujourd'hui conseiller funéraire, l’accusé entend exercer tous les recours possibles si l'expulsion venait à être confirmée. "On lui reproche des faits qui ne sont établis par aucun élément probant, sauf des notes blanches avec des éléments erronés", a affirmé son avocate Me Clara Trugnan. "Pour justifier son expulsion, il faudrait qu’il constitue une menace grave et actuelle à l’ordre public, il ne l’est pas", a ajouté l’avocate.
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Notons que l’accusé a vu son mariage, qui devait être célébré samedi 3 septembre à la mairie de Hautmont, annulé à la dernière minute. Le maire Stéphane Wilmotte avait parlé plutôt de "report". "Le procureur m’a informé que le mariage était reporté le temps de réaliser une enquête. L’ensemble de la démarche a été réalisée en lien avec les services de l’État et le parquet d’Avesnes-sur-Helpe", a-t-il fait savoir dans un communiqué.