L'international algérien Youcef Belaïli n'en finit pas avec les déboires. Après un épisode pour le moins raté avec le Stade brestois 29, c'est la presse qatarie qui s'est donné le mot d'ordre de l'abattre. En effet, une myriade d'articles qui disent ne pas vouloir de lui dans le pays ont été publiés.
Une chose est donc certaine : il sera difficile pour Belaïli de se relever après s'être donné une réputation pas du tout enviable. Avant son départ, très polémique, de Brest, il avait pourtant une destination : le Qatar, où il voulait retourner. Cependant, avant même qu'une possibilité ne se dessine, il avait grandement fauté. « Le stade me maque, ainsi que leurs argents ! » avait-il répondu à un journaliste qui l'interrogeait sur ce pays riche, mais à la tradition footballistique très peu ancrée. C'était, bien évidemment, sur le ton de la plaisanterie, mais les Qataris l'ont pris au premier degré.
Le journal Al-Raya a écrit : « Il a échoué dans toutes ses expériences professionnelles et est devenu un joueur indésirable. Chaos est l'adresse de Belaïli ! ». Le même journal a ajouté que « l'international algérien est devenu ce qu'il est devenu en raison de son manque d'engagement envers les équipes pour lesquelles il a joué ».
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Belaïli critiqué pour son « manque » d'éthique
Pour sa part, le journal Al-Watan a attaqué la star algérienne en intitulant : « Manque des bases les plus élémentaires de l'éthique du football. Belaïli, un échec professionnel ! » Le journal poursuit : « Belaïli voulait être un joueur exceptionnel pour le talent qu'il possède, mais il s'est trouvé sur la liste noire des joueurs les plus exclus que les clubs ne veulent pas recruter, car le football ne reconnaît pas seulement le talent ».
« Un joueur qui a gâché son talent et détruit lentement son avenir. Belaïli, un professionnel qui ne connaît pas la discipline et l'engagement », a écrit, pour sa part, le journal El-Arab Sports. Le même journal a ajouté que « Belaïli, malgré les conditions qui lui ont été fournies afin de retrouver son niveau […] a prouvé qu'il est un joueur indiscipliné, non engagé et n'a pas la capacité de se professionnaliser. Son départ du Qatar SC1, puis de Brest pour des raisons insensées2, indiquent qu'il n'a pas la capacité de s'engager ».
D'autres journaux ont abondé dans le même sens. Tous ont montré du doigt « le manque de professionnalisme » de Belaïli ainsi que son « indiscipline ». Il est, de ce fait, difficile à l'international algérien de poursuivre une carrière saine, car ce genre d'informations ne se cachent plus3.