Ils sont plus 31 000 étudiants algériens à s'être inscrits dans les différentes universités françaises cette année. C'est ce qu'a révélé, lundi 3 octobre, le président de l'association des deux rives et leurs amis (ADDRA), Jugurta Iyad. Certains d'entre eux sont confrontés à énormément de difficultés, selon la même source, qui fait état de deux étudiantes qui ne n'arrivent plus à subvenir à leurs besoins.
L'exode des étudiants algériens vers la France se poursuit à un rythme effréné. Cette année encore, ils sont 31 000 anciens et nouveaux bacheliers à rejoindre les bancs des différentes universités de l'Hexagone, a indiqué Jugurta Iyad dans une publication sur sa page Facebook.
L'association ADDRA pour orienter les nouveaux étudiants algériens
Fidèle à la tradition qu'elle s'est faite, l'association ADDRA a organisé dimanche 2 octobre « un atelier bienvenue en France ». C'est la dixième année consécutive que l'ADDRA tient cette rencontre consacrée à l'orientation des nouveaux arrivés, explique son président. « Face à une quarantaine de nouveaux étudiants algériens, je suis fier d'avoir tenu pour cette 10e année consécutive ce 9e atelier bienvenue en France », a écrit Jugurta Iyad.
Expliquant que « l’objectif est de les informer sur le rôle et le fonctionnement des institutions en France et de présenter des outils et méthodes pour répondre à leurs questions sur la vie étudiante à Paris et en région parisienne ». Le président de l'ADDRA a souligné par ailleurs que « cette année, plus de 31 000 d'étudiants algériens inscrits dans les universités françaises, une aubaine pour le développement de la France et une perte pour l'Algérie ».
La galère des étudiants algériens en France
Ce n'est cependant pas l'ensemble de cette communauté estudiantine qui arrive à joindre les deux bouts. Certains de ces étudiants vivent une véritable misère à l'image de ces deux jeunes filles qui « n’ont rien à manger depuis deux jours ». Il s'agit là en fait d'un message reçu la semaine dernière par le président de la même association qui a été sollicité par une tierce personne pour venir en aide à ces deux étudiantes. Jugurta Iyad a d'ailleurs partagé sur sa page Facebook le contenu de cette discussion.
Ce dernier a regretté, dans sa réponse, de ne pouvoir répondre favorablement à la doléance à cause des difficultés financières de son association. Ces deux étudiantes ne sont pas les seules dans cette situation et ceci peut donner une idée sur les conditions de vie des étudiants algériens en France.
