Construction automobile en Algérie : Du nouveau en novembre

Usine de voitures au Maroc - production automobile

Le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane, s'est exprimé, jeudi 6 octobre, devant les députés de l'Assemblée nationale. Le responsable a abordé plusieurs sujets, en réponse aux interrogations des parlementaires, notamment celui touchant au marché de l'automobile qui connaît une crise depuis quelques années.

À ce titre, Aïmene Benabderrahmane a réitéré la volonté du gouvernement à privilégier la construction automobile en Algérie, au détriment des ateliers de montage en vigueur au temps de l'ex-président déchu Abdelaziz Bouteflika. Il précisera que la construction automobile se fera en Algérie avec la perspective d'une augmentation du taux d'intégration local.

« Le Gouvernement est sur le point de finaliser l'élaboration d'une nouvelle stratégie visant à trouver des solutions radicales au dossier de l'automobile, en vue de prendre en charge les dysfonctionnements enregistrés dans cette filière importante ayant conduit à la saignée des devises sans véritable impact sur le développement de cette filière », a-t-il indiqué, en rappelant les factures salées des années 2012, 2013 et 2014, dont le montant était respectivement de 7,6, 7,3 et 5,7 milliards de dollars.

Construction automobile en Algérie : Les négociations sont à un stade très avancé

Dans ce sens, les négociations ont déjà commencé entre le gouvernement algérien et les constructeurs automobiles. Le Premier ministre annonce même qu'elles seront finalisées en novembre. «Les négociations sont à un stade très avancé et seront finalisées courant novembre », a-t-il fait savoir, estimant que « cette fois, nous sommes sur la bonne voie ».

« Les négociations engagées avec des constructeurs automobiles internationaux sont au stade avancé après qu'ils ont exprimé leur désir d'investir dans notre pays pour établir une véritable industrie automobile mutuellement bénéfique à toutes les parties, et ce, au vu de l'importance du marché national, d'une part et les postes d'emploi à créer », a affirmé Aïmene Benabderrahmane dans le même ordre d'idées.

Comment encourager les constructeurs automobiles à investir en Algérie ?

Et pour encourager les constructeurs automobiles à investir en Algérie, le gouvernement algérien compte prendre des mesures incitatives en leur faveur. En fait, c'est sur cette base que se fait l'orientation vers la construction automobile qui s'appuie, affirme le Premier ministre, « sur l'encouragement des constructeurs automobiles mondiaux à investir dans le pays à la faveur des nouveaux avantages et des incitations contenus dans la nouvelle loi sur l'investissement ».

Mais Aïmene Benabderrahmane précisera que cette nouvelle orientation ne se basera pas seulement sur les avantages à accorder aux constructeurs automobiles. En contrepartie de ces nombreux avantages, le gouvernement dit veiller sur l'augmentation « concrète » du taux d'intégration dans les véhicules fabriqués en Algérie. Ce sera, dit-il, une condition sine qua non pour les constructeurs étrangers, tenus de faire appel à la sous-traitance locale.

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