À peine annoncée, l'autorisation d'importation des véhicules de moins de 3 ans a suscité un grand intérêt pour les Algériens. Sur les réseaux sociaux, cette question a fait le buzz. Les questions ont été nombreuses sur les modalités pratiques de la mise en œuvre de cette décision. La question des taxes douanières revient avec insistance. Les spécialistes y vont chacun avec son analyse. Cette question a été présentée au sénat pendant les débats sur la déclaration de la politique générale du gouvernement.
Ainsi, les sénateurs ont commenté la décision d'Abdelmadjid Tebboune d'autoriser l'importation des véhicules de moins de 3 ans. Ils sont nombreux à louer cette décision. Mohamed Réda Oussahla fait partie de ces sénateurs qui réclament des facilités pour l'importation de voitures. Il a appelé le gouvernement à baisser les taxes pour permettre aux citoyens d'acheter des voitures à moindre cout. Pour ce sénateur la décision d'autoriser l'importation de véhicules de moins de 3 ans va permettre de dynamiser le marché des véhicules, bloqué depuis 2018.
La baisse des taxes sur les véhicules 4x4 réclamée
De leur côté, certains sénateurs représentant le sud de l'Algérie ont plaidé pour la baisse des taxes pour les voitures à double traction (4x4) qui dépassent le prix des véhicules. Cependant, il faut rappeler que la mise en application de la décision d'Abdelmadjid Tebboune attendra encore quelques semaines. En effet, les modalités d'application de cette loi vont être fixées par le ministère des Finances. La loi elle-même sera présentée devant le parlement et le sénat pour son adoption. Suivront ensuite les textes d'application pour son entrée en vigueur.
Il faut rappeler que le chef de l'État a ordonné le 9 octobre le gouvernement à autoriser les citoyens algériens à importer des véhicules touristiques de moins de 3 ans. Cette annonce a été faite à l'issue de la réunion du Conseil des ministres. Dans le même communiqué, Abdelmadjid Tebboune a également demandé au gouvernement d'autoriser « les constructeurs étrangers à importer des voitures pour les revendre en Algérie » et ce « parallèlement au suivi intensif sur le terrain du processus d'implantation d'une véritable industrie automobile en Algérie dans les meilleurs délais ». Il est demandé aussi au gouvernement de « présenter le cahier des charges des concessions automobiles au prochain conseil des ministres pour validation avant la fin de l'année ».
