Importation de véhicules neufs : les choses se précisent

Appelée par les Algériens de tous leurs vœux, l’importation de véhicules neufs est en phase de devenir une réalité palpable. Preuve en est une publication que l'Organisation algérienne pour la protection des consommateurs (APOCE) a partagée sur sa page Facebook. Et les informations partagées ne manqueront pas de plaire aux Algériens.  

L’APOCE a, pour détails, parlé de fuites du nouveau cahier de charges des concessionnaires automobiles. Et selon lesdites fuites, toute « personne physique serait autorisée à acheter une voiture neuve tous les 5 ans ». « Chaque personne physique ne peut acheter qu’une seule voiture neuve tous les 5 ans auprès de tous les agents ou de leurs distributeurs agréés », a en effet écrit Mustapha Zebdi, président de cette organisation. Cette information ne sera pas sans conséquences sur le marché algérien des voitures. En effet, jointe à l’annonce de l’autorisation de l'importation des voitures de moins de 3 ans et la signature d’un contrat avec le constructeur italien Fiat, elle ne manquera pas de plomber un marché local déjà morose.

Marché de véhicules en Algérie : répercussions des différentes annonces

Rappelons que, selon un communiqué de la Présidence de la République, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune préside, ce 23 octobre, « une réunion du Conseil des ministres consacrée à deux projets de loi, à des exposés relatifs à plusieurs secteurs, et au programme des festivités commémoratives de l’anniversaire de la révolution du 1er novembre 1954 ». Et des projets de loi suscités, il y aura celui ayant trait à tout ce qui est production, exportation et importation de voitures. « Le Conseil des ministres abordera en l’occurrence les conditions et modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs », a en effet annoncé la Présidence de la République.

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Cette annonce, avant l’heure, relative à l’importation de voitures neuves s’ajoutera à d’autres qui font que les voitures deviennent le sujet le plus récurent des Algériens et de leurs médias. Le 9 octobre a été donné le feu vert d’ouvrir la voie aux citoyens pour importer des voitures de moins de 3 ans avec leurs capacités financières et pour leurs propres besoins et non à des fins commerciales. Quelques jours après, c’est Fiat qui annonce débarquer en Algérie, avec la promesse de commercialiser les premiers modèles vers la fin de l’année prochaine (2023). Et encore quelques jours plus tard, c’est l’usine Renault qui annonce la reprise de la production dans l’ouest du pays. Cette multitude d’annonces a complètement changé le marché du véhicule d’occasion en Algérie. Et, entre autres conséquences, l'on compte une baisse inédite des prix, accompagnée d’une stagnation jamais égalée des transactions.


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