Lutte entre les députés français pour la présidence des groupes d'amitié franco-algérien et franco-marocain

Assemblée nationale, France

La France garde toujours des liens importants avec ses anciennes colonies. Ces pays qui sont devenus indépendants restent au centre d'intérêt de la classe politique française. Ils sont également présents dans le champ médiatique de l'Hexagone. Parmi eux, ceux de l'Afrique du Nord sont également au centre de luttes entre les différents courants politiques français.

C'est le cas à l'Assemblée nationale française. En effet, l’attribution des présidences des groupes d’amitié avec ces pays de l'Afrique du Nord est au cœur de luttes entre les partis du gouvernement et de l'opposition. Ainsi, à défaut d'un parti majoritaire dans cette assemblée, l’opération du partage des postes devient une tâche ardue. Et pour partager les présidences des groupes d'amitiés franco-algérien et franco-marocain, l'exercice de négociation est de mise.

Le parti qui a une majorité relative dans l'hémicycle mène donc la danse. Selon le site La Lettre A, spécialisé dans la vie parlementaire, le parti d'Emmanuel Macron rebaptisé Renaissance serait disposé à céder le groupe d’amitié France-Maroc pour emporter celui avec l'Algérie. En effet, le parti du président est beaucoup plus intéressé par la présidence du groupe de l'Algérie, avec qui les relations se sont réchauffées ces derniers temps. Ce groupe intéresse d'autant plus les macronistes pour éviter que les d'autres partis s'ingèrent dans la gestion du dossier Algérie.

Les députés du parti Renaissance envisagent donc de céder le groupe d’amitié France-Maroc à l’opposition. Donc, le Rassemblement national de Marine Le Pen, la NUPES, qui réunit les partis de gauche et les Verts, et les Républicains vont donc se « bagarrer » pour présider ce groupe qui lorgne. Le Modem, un autre parti de la « majorité » présidentielle, est également intéressé par cette présidence. Quant à la Tunisie, elle est le parent pauvre dans cette situation. La présidence du groupe franco-tunisien ne sera pas au centre de ces batailles. Cette présidence pourrait revenir aux Républicains, indique le journal français.

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