La JS Kabylie dans de sales draps après une nouvelle défaite

équipe de la JSK, 2022

La Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) a chuté, ce dimanche 6 novembre, devant son rival de toujours, en l'occurrence le Mouloudia club d'Alger (MCA). Une nouvelle défaite qui met le club kabyle dans de sales draps, avec une avant-dernière place (15e) au classement, synonyme de menace réelle de relégation.

En effet, c'est la 5e défaite de la JS Kabylie après 8 matchs joués en Ligue 1 et les supporters commencent à s'inquiéter sérieusement pour l'avenir de leur club fétiche. C'est que cette énième défaite annonce de sombres perspectives à un club habitué à jouer les premiers rôles. Les Canaris sont-ils condamnés à jouer pour le maintien en Ligue 1 ? Sont-ils condamnés à jouer en Ligue 2 l'année prochaine ?

De toute façon, la direction, le staff technique et les joueurs sont conscients que leur équipe se trouve dans une situation peu reluisante et qu'ils ont intérêt à agir vite pour éviter le pire au club le plus titré d'Algérie. Au seul club en Algérie qui n'a pas connu la relégation depuis son accession en 1re division en 1969.

La guerre des clans enfonce la JSK et la rapproche des abîmes

En réalité, cette nouvelle défaite face au Mouloudia d'Alger (1-0), grâce à un but de Tayeb Hamoudi à la 31e minute, va certainement accentuer la crise dans laquelle baigne le club kabyle depuis quelques années déjà. Sur les réseaux sociaux, les partisans de l'ex-président Cherif Mellal se sont acharnés contre la direction actuelle de la JSK, pensant faire pencher la balance dans la guerre que se livrent les deux clans depuis au moins deux années.

Il est vrai que les partisans de la direction de la JSK, avec à sa tête Yazid Yarichène, ont du mal à se défendre et défendre les dirigeants actuels, surtout avec les résultats catastrophiques enregistrés depuis le début de la saison. Mais le clanisme et la logique clanique ne vont pas sauver le club et ne peuvent que l'enfoncer davantage dans sa crise actuelle.

Il est peut-être temps que les amoureux du club, entre anciens joueurs et anciens dirigeants, imposent vite un compromis entre toutes les parties prenantes de ce conflit qui rapproche le club kabyle des abîmes. Ils peuvent, par exemple, faire appel à des opérateurs économiques de la région pour prendre en charge le club dans la transparence totale et, de préférence, loin de cette guerre des clans qui n'en finit pas.

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