Jour après jour, de nouveaux éléments quant à la meurtrière de Lola, Dahbia B., sont dévoilés. Et, pour certains, ils donnent vraiment froid dans le dos. Le Figaro, qui le 4 novembre 2022 a rendu compte des premiers « vrais » aveux de la suspecte, a, en outre, révélé un détail pas moins glaçant et qui est presque passé inaperçu.
« J'ai fait ce que j'avais à faire ». « En ressortant avec la mallette, il y avait la victime dedans ». « J'ai abusé un peu, histoire d'avoir mon plaisir et point barre ». C’était autant d’aveux qui n’ont pas manqué de choquer. Cependant, l’activité de la suspecte sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, est, elle aussi, de nature à vous glacer le sang.
Comme l'a évoqué Le Figaro, la dernière publication de Dahbia Benkired date du 10 octobre 2022, soit 4 jours avant le drame. Toutefois, une autre publication a attiré l'attention des internautes et des enquêteurs : dans une vidéo publiée le 5 octobre 2022, la suspecte écoute de la pop espagnole et se filme. Mais c'est avant tout le lieu où la vidéo a été prise qui fait froid dans le dos, puisqu'il s'agit du hall d'entrée de l'immeuble où vivait la petite Lola.
TikTok et Facebook : des comptes fan de Dahbia B.
Un autre détail a attiré l'attention des enquêteurs et des internautes. Il s’agit des abonnements de la suspecte sur les réseaux sociaux. En effet, le dernier compte que Dahbia Benkired a suivi avant le meurtre de Lola n’était autre qu'un compte consacré aux affaires criminelles. Les enquêteurs pensent que ce profil aurait bien influencé la suspecte dans son passage à l'acte. Mais rien n’est encore définitivement établi pour le moment.
Ce qui est, par ailleurs, déplorable est que beaucoup d’internautes ont pu constater que de faux comptes de Dahbia B. pullulent sur les réseaux sociaux. Certains « faussaires » osent même republier les vidéos de la suspecte dont le compte a été, pour rappel, suspendu. Le but est tout simple : faire un maximum de vues. Il y a même pire : un faux compte sur Facebook au nom de Dahbia B. publie des photos d'enfants tués. Sur l’une des publications, on peut lire : « En Algérie, c'est juste 10 ans de prison ». C’est, pour ainsi dire, une explosion inédite de haine !
Rappelons que, dimanche 6 novembre 2022, des experts psychiatriques ont commencé à établir si oui ou non, le discernement de la principale suspecte avait été aboli lors de son passage à l'acte. En attendant de savoir s'il y aura un procès aux assises ou un internement d'office en psychiatrie, la femme de 24 ans est mise en examen pour meurtre et viol avec actes de torture et de barbarie. Elle est placée à l'isolement à la prison de Fresnes.
