Enrico Macias ne désespère pas de revoir l'Algérie avant sa mort (vidéo)

Enrico Macias

À 84 ans, le chanteur français Enrico Macias ne désespère toujours pas de retourner dans son pays natal avant de rendre l'âme. En effet, dans une interview accordée à la chaîne de télévision El Arabia, l’artiste a encore réitéré son rêve de visiter l'Algérie.

Le chanteur, qui a quitté l'Algérie avec sa famille à l'indépendance, ne désespère pas d'y retourner – un rêve qu'il a raté de justesse à plusieurs reprises. « J'ai 84 ans maintenant, j’espère qu’ils vont faire vite pour me faire venir. J’ai envie avant de quitter ce monde, au moins une fois retrouver ma ville natale, mon pays, tous les amis que j’ai là-bas, mon peuple algérien, mes frères. Peut-être que ça va venir, je ne dirais pas non à l’avenir », a déclaré Enrico Macias dans cette interview.

Il faut dire que les blessures du chanteur, très âgé, restent à vif plus de 60 ans après son départ d’Algérie. Cet artiste né d'une famille de chanteurs a vu le jour à Constantine et y a vécu une partie de sa jeunesse. Il ne cesse d’évoquer son rêve de visiter à nouveau son pays de naissance1. Une question qu'il a soulevée à nouveau dans cet entretien à El Arabia.

Après avoir prononcé quelques phrases en arabe dialectal, le chanteur s'est exprimé en français et a affirmé au journaliste qui l'interviewait en ce qui concerne ses liens avec la musique orientale : « c'est facile de comprendre. Moi je viens d'un pays qui s'appelle l'Algérie. Je suis né dans une famille de musiciens ; mon père et le père de ma femme, qui est un grand maître la musique arabo-andalouse, Cheikh Remond Leyris. J'ai grandi avec la musique orientale. À l'âge de 15 ans, je jouais dans l'orchestre à côté de mon papa et de mon beau-père. C'est pour ça que j'ai une relation privilégiée avec la musique orientale ». Le chanteur a conclu son interview avec une sorte d'exhortation destinée aux responsables algériens. « J'ai 84 ans maintenant. j'espère qu'ils vont faire vite pour me faire venir ». Un appel qui pourrait trouver écho ou simplement rester lettre morte.


  1. « Mon cœur est là-bas » : Les confidences d'Enrico Macias sur son départ d'Algérie 

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