Lutte contre le changement climatique : L'Algérie devancée par le Maroc et l'Égypte

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L'Algérie est peu performante sur le plan de la protection du climat. Elle est classée à la 48e place sur un total de 63 pays, selon le rapport de l’Indice de performance climatique de 2023. L'Algérie est loin dans ce classement par rapport à son voisin le Maroc, qui arrive à la 7e place, l'Égypte à la 20e place et également la France qui a dégringolé dans ce classement et arrive à la 28e place.

Ainsi, selon cet indice établi par les organisations non gouvernementales Germanwatch et le Réseau international d’action pour le climat ainsi que l’institut allemand New Climat Institut, l'Algérie est à la traine est a perdu une place par rapport au classement précèdent. Elle est notée « mauvais » en matière d’émissions de GES et de politiques climatiques.

« Même si l’Algérie a une consommation "intermédiaire" d’énergie, les experts du pays soulignent que le faible niveau actuel de consommation d’énergie soit plus un résultat de la situation économique du pays que de politiques efficaces en matière d’efficacité énergétique », selon le rapport. Par ailleurs, l’Algérie est notée « très mauvaise » en matière des énergies renouvelables. L’Algérie figure parmi les cinq pays les moins bien classés en matière des énergies renouvelables.

Classement annuel international de l'indice de protection climatique : voici les critères pris en compte

Quant au Maroc, il n'est devancé que par le Chili, 3e, la Suède, 2e, et le Danemark, 1er. Les pays qui ont fait l’objet de cette évaluation (60 pays plus l’Union européenne), et qui représentent, ensemble, 90 % des émissions de gaz à effet de serre, ont été classés sur la base d’une grille de 14 indicateurs dans les 4 catégories suivantes : les énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de l’énergie et la politique climatique.

De son côté, la France recule de 11 places dans le classement annuel international de l’indice de protection climatique des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre. Elle passe de la 17e place l’année dernière à la 28e place cette année. La France reçoit particulièrement une mauvaise note en raison de la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. Pour les experts du Climate Change Performance Index (CCPI), « le gouvernement français défend l'énergie nucléaire au lieu de soutenir les énergies renouvelables ».

Il faut dire que pour le classement de cette année, symboliquement, les trois premières places du CCPI ont été laissées vacantes, aucun pays ne menant une politique climatique jugée suffisamment ambitieuse eu égard à l’objectif de contenir le réchauffement à +1,5 °C, selon les auteurs du comparatif.

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