Le Japon s'intéresse aux terres et métaux rares en Algérie

Mine

Décidément, les terres et les métaux rares algériens intéressent les puissances étrangères. Après les Français, c'est au tour des Japonais de s'intéresser à ces ressources naturelles. Des ressources qui ont fait partie des points discutés lors de la visite du ministre délégué des Affaires étrangères du Japon, Yamada Kenji, en Algérie.

Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, le 18 décembre à Alger, le ministre japonais des Affaires étrangères. Les deux hauts responsables ont évoqué les opportunités d’affaires et d’investissements dans le domaine des mines en Algérie, notamment l’exploration et l’exploitation des terres et métaux rares, selon un communiqué du ministère algérien.

« Les entretiens entre les deux parties ont porté sur le développement et le renforcement des relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et le Japon dans le domaine de l’énergie, qualifiées de très anciennes et d’excellentes », rapporte le communiqué, qui ajoute que « les parties ont relevé les importantes opportunités de coopération et d’investissements existantes dans le domaine des hydrocarbures (exploration et pétrochimie), les énergies renouvelables notamment l'énergie solaire et l'hydrogène ».

Ces points ne sont cependant pas les seuls à être discutés. Les Algériens et les Japonais « ont également évoqué les opportunités d’affaires et d’investissements dans le domaine des mines en Algérie notamment l’exploration et l’exploitation des terres et métaux rares ». Le ministre japonais a tenu, au cours de cette rencontre, à rappeler « la qualité des relations entretenues par les entreprises des deux pays dans le secteur de l’énergie, a exprimé l’intérêt des entreprises japonaises d’investir en Algérie notamment dans les domaines des hydrocarbures, les mines et des énergies renouvelables, en souhaitant renforcer la coopération dans d’autres domaines d'intérêts communs ».

Le Japon emboîte ainsi le pas à la France, qui a montré son intérêt à ce secteur. Rappelons que le sujet a été au menu du très récent entretien entre Bruno Le Maire, le ministre français de l'Économie, et le ministre algérien de l'Énergie et les Mines, Mohamed Arkab1. Ce dernier a aussi discuté avec Arnaud Montebourg, qu'il avait déjà rencontré en juillet en marge de la cérémonie du 60e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie.


  1. Les terres rares algériennes, la nouvelle mission du gouvernement français 

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