Le Canada, pays de rêve ou d'illusion ? Une avocate met en garde

Passeport canadien posé sur un drapeau du Canada

Pays d’opportunités et de chances égales, doté d'un programme d'immigration « facile » et d'une politique d'immigration « favorable », le Canada figure parmi les destinations privilégiées par les Algériens. Seulement, pour s’y rendre, les choses ne sont pas aussi aisées qu'on le pense.

En effet, le Canada est souvent perçu comme une destination privilégiée pour l'immigration grâce à ses opportunités et à sa politique d'immigration. Cependant, il ne faut pas sous-estimer les étapes et les obstacles à surmonter pour réussir son projet d'immigration au Canada. En effet, Diane Serres, avocate française qui voit passer plusieurs dossiers sur l’immigration à son bureau dans la ville de Saguenay (Montréal), affirme au journal québécois Le Soleil1 que les gens pensent à la première étape qui les amènera au Canada, « mais oublient de réfléchir aux étapes subséquentes. Les statuts temporaires sont souvent problématiques et on ne sait pas comment faire la transition vers un statut permanent ».

« Lorsqu’on choisit de venir s’établir au Canada, c’est un beau projet. On est énervé et on a des papillons dans le ventre, mais il ne faut pas oublier que c’est très réglementé. N’entre pas au Canada qui veut », assure Diane Serres. Pour elle, il est plus facile pour quelqu’un d'âgé de 18 à 35 ans d’obtenir un permis d’études. « Un immigrant de plus de 36 ans aura plus de difficulté à immigrer dans la Belle Province. On peut alors envisager un retour aux études », a-t-elle conseillé.

« Il y a une grande part de responsabilité personnelle lorsqu’on fait des demandes parce qu’Immigration Canada ne traite que les dossiers complets », relève encore l’avocate, elle-même arrivée au Québec en 2008 avec un permis d’étude d’un an. Devenue citoyenne canadienne, Diane Serres assure que pour réussir son intégration, il faut d’avoir recours aux services d’un avocat, d’un notaire ou d’un consultant en immigration. « Il n’y a jamais de garantie, mais une demande bien montée et présentée dans le bon programme a plus de chance de succès », a encore recommandé Diane Serres.


  1. Immigration: «N’entre pas au Canada qui veut», avertit une avocate, Le Soleil 

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