Démantèlement d'un réseau de trafic de migrants et de cocaïne de et vers l'Algérie

Trafic de migrants - immigration clandestine -Méditerranée

Le nombre d'Algériens qui partent harraga vers l'Europe est en nette progression. Ces Algériens choisissent souvent de partir vers l'Espagne sur des barques de fortunes. Ce phénomène est une aubaine pour des individus sans scrupules qui ont investi dans ce trafic et qui profitent de la misère d'une jeunesse qui veut à tout prix quitter le pays pour s'installer en Europe. 

Ainsi, les réseaux de trafic de tout genre profitent de cette situation pour en faire un commerce lucratif. Des réseaux se sont constitués et d'autres sont régulièrement démantelés. Le dernier en date est un réseau démantelé en Espagne. En effet, les services espagnols de sécurité ont arrêté 19 personnes qui font partie d'un réseau qui active dans le cadre de l'immigration clandestine de et vers l'Algérie.

Selon les médias espagnols, ce réseau constitué de 19 personnes, dont les identités n'ont pas été révélées, monnaie la traversée à partir de l'Algérie vers des points sur la côte espagnole de la Méditerranée à 5000 euros la place à bords de barques dites « rapides ». Ces médias rapportent également que le réseau exploite ces voyages pour envoyer des objets volés, en particulier des téléphones portables, ainsi que de la cocaïne et de l'ecstasy au retour de ces barques. Profitant donc de la volonté de jeunes de quitter le pays, ce réseau organise ces traversées extrêmement dangereuses pour la vie des migrants, notamment avec le risque de naufrage des bateaux, qui ne sont que rudimentairement équipés. D'ailleurs des dizaines de harraga algériens meurent chaque année lors de ces traversées.

Afin de mettre fin aux agissements de ce réseau, les services de sécurité espagnols ont procédé à l'identification des membres du réseau à travers une série de perquisitions sur les réseaux sociaux, où ce groupe publie des offres liées aux voyages en bateau vers l'Espagne à travers des points de frontière illégaux sur la côte d'Alméria. Parmi les personnes arrêtées, 16 ont été incarcérées après leur présentation devant le tribunal. Ces personnes sont accusées de « crimes contre les droits des citoyens étrangers et d'appartenance à une organisation criminelle ».

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