L'indice de prospérité est publié chaque année par le Legatum Institute, une organisation éducative à but non lucratif fondée et financée en partie par la société d'investissement privé Legatum. Dans le classement 2023, l'Algérie est au 109e rang du classement global de l'Indice de prospérité. Une position que le pays occupe depuis 2011.
L'Algérie est donc à la traîne dans ce classement mondial de l'Indice de prospérité, un indice qui examine chaque année la croissance économique, l'éducation, la santé, le bien-être personnel, la qualité de vie et plusieurs autres domaines dans 167 pays. En prospérité globale, l'Algérie se classe au 109e rang.
En ce qui concerne le classement par piliers, l'Algérie se démarque surtout en matière de sécurité et de santé, mais est la plus faible en capital social. La plus grande amélioration de ces dernières 10 années est survenue dans le domaine de la sécurité. Au niveau de la qualité de vie et de la santé, l'Algérie est à la 70e place. Elle est 92 au niveau de l'éducation et 144e au niveau de l'environnement naturel.
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En Afrique du Nord, l'Algérie est dépassée par le Maroc, qui est arrivé à la 69e place. Ce pays est à la traîne au niveau du capital social, où il est 162e. Dans le domaine de la santé et de l'éducation, le Maroc se classe respectivement 86e et 122e. Quant à l'environnement naturel, le Maroc arrive au 136e rang. La Tunisie arrive à la 99e place du classement global. Elle est 154e au niveau du capital social, 79e au niveau de la santé et 95 au niveau de l'éducation.
La France, de son côté, arrive à la 23e place de ce classement. Sur les 167 pays, le Danemark arrive en tête de liste, suivi de la Norvège et de la Suède. La République centrafricaine, le Yémen et le Soudan du Sud clôturent la liste en bonnes dernières.
Il faut souligner que l'indice de prospérité est publié chaque année par le Legatum Institute. Les données se basent sur un recoupement des statistiques mondiales de Gallup, des indicateurs de développement et de gouvernance, des données de Freedom House, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), d'Amnesty International et du Center for Systematic Peace.