Indice mondial du bonheur : Quelle place pour l'Algérie, le Maroc et la France ?

Chômeurs algériens

L'Algérie fait partie des pays les moins heureux dans le monde. En effet, selon le Rapport mondial sur le bonheur, publié ce lundi 20 mars à l'occasion de la journée internationale du bonheur, l'Algérie est arrivée à la 81e place sur les 150 pays les plus heureux au monde. 

Ainsi, l'Algérie, même si elle a évolué de 15 places par rapport à l'année précédente, reste loin dans ce classement. Un classement établi chaque année par le Réseau des solutions de développement durable des Nations unies (SDSN), qui classe les pays en fonction du PIB par habitant, de l’espérance de vie en bonne santé, de la liberté dans les choix de vie, la générosité, la perception de la corruption, ainsi que des opinions des résidents.

Pour 2023, les pays africains, en général, sont mal classés. En Afrique, l'Algérie surclasse le Maroc (100e). Dans ce classement, les pays scandinaves restent toujours aux premières places. Les pays nordiques ont fait une razzia depuis la création du rapport. La Finlande est première, tandis que le Danemark est deuxième. En 3e position, l'on retrouve l'Islande. Quant à la France, elle arrive à la 21e place, un de ses meilleurs classements depuis le lancement de ce rapport mondial sur le bonheur. Le Canada arrive à la 13e place et les USA à la 15e.

Concernant le bas du tableau, le Liban, secoué par les troubles et une grave crise économiques, tombe à l’avant-dernière place, derrière le Zimbabwe et juste devant l’Afghanistan, dernier encore cette année. Il faut dire que l’Algérie gagne cette année 28 places par rapport à l'année 2021. Le pays connait donc un changement ces deux dernières années.

Il faut souligner que le Rapport mondial sur le bonheur est une mesure du bonheur publiée par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies chaque année depuis 2012. Cette année paradoxalement en Ukraine, malgré « l'ampleur des souffrances et des dommages » après l'invasion russe en 2022, il y a « un sentiment d'objectif commun, de bonté et de confiance dans les dirigeants ukrainiens beaucoup plus fort » qu'au lendemain de l'annexion de la Crimée en 2014 par la Russie, a déclaré le professeur Jan-Emmanuel De Neve, l'un des rédacteurs du rapport.

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