Course à l'armement : Le Maroc acquiert le système d'artillerie HIMARS américain

Au moment où les Marocains vivent au rythme de contestations populaires en raison de la cherté de la vie, le gouvernement continue sa course à l'armement. Le Maroc, qui traverse une crise multidimensionnelle avec l'Algérie, dépense en effet ses sommes colossales dans l'achat d'armes dans un contexte tendu dans la région.

Le Maroc vient en effet de conclure une transaction avec les États-Unis. Le département d’État américain a donné, le 11 avril, son accord pour la vente des systèmes d’artillerie à haute mobilité HIMARS. Il a également autorisé la vente d’équipements connexes au Maroc, pour un coût total estimé à 524,2 millions de dollars.

C'est l’Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense (DSCA) qui a annoncé la nouvelle, en affirmant, dans un communiqué, que le Département d’État a pris une décision approuvant une éventuelle vente militaire étrangère au gouvernement marocain. Il s'agit de systèmes de fusées d’artillerie à haute mobilité (HIMARS) et d’équipements connexes pour un coût estimé à 524,2 millions de dollars. Cette agence a donc délivré la certification requise informant le Congrès de cette éventuelle vente.

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Plus en détail, le Maroc va acquérir 18 lanceurs M142 HIMARS, 40 systèmes de missiles tactiques M57 (ATACMS), 36 M31A2 systèmes GMLRS (Guided Multiple Launch Rocket Systems), 36 ogives alternatives M30A2 ainsi que de nombreux autres équipements auprès de Lockheed Martin Missiles and Fire Control, L3 Harris Communications, Raytheon, COBHAM Aerospace Connectivity, Oshkosh Defense, AAR Corporation, Cadillac et AM General.

Cette transaction sera également suivie d'un soutien technique, logistique et d’ingénierie. Les États-Unis d'Amérique compte à travers cette vente soutenir se politique étrangère et sa sécurité nationale, affirme DSCA. Plus explicitement, « en aidant à améliorer la sécurité d’un Allié majeur non membre de l’OTAN qui continue d’être une force importante pour la stabilité politique et le progrès économique en Afrique du Nord », écrit cette agence qui ajoute que la transaction « renforcera également l’interopérabilité des Forces armées royales (FAR), qui s’exercent régulièrement avec les forces américaines, en se concentrant sur la lutte contre le terrorisme et les organisations extrémistes violentes dans les régions du Maghreb et du Sahel ».


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