Un ancien ambassadeur marocain arrêté pour abus sexuels sur mineurs et traite d'être humains

Un ancien ambassadeur marocain arrêté pour abus sexuels sur mineurs et traite d'être humains

Au Maroc, les scandales sexuels dans les sphères politiques se succèdent. Après celui du consul général de France à Marrakech Philippe Casenave, accusé d'avoir prêté son logement public à un de ses amis qui aurait reçu régulièrement « des prostituées », un autre scandale éclate. Cette fois c'est un ancien diplomate qui est accusé de « traite des êtres humains », « détournement de mineurs », « abus sexuels sur mineurs » et « enregistrements vidéo compromettants ».

Ainsi, selon des médias marocains, le diplomate, âgé de 80 ans est un ancien ambassadeur du Maroc en Hongrie. Il a été arrêté et mis en détention par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Rabat. Cette affaire de mœurs a éclaté depuis plusieurs jours. À l'origine, c'est le diplomate lui-même qui a déposé plainte pour vol de son téléphone.

À la suite de cette plainte, la police a localisé le téléphone du diplomate et identifié le vendeur. Elle a également pu mettre la main sur la voleuse, âgée de 26 ans. Pendant l'interrogatoire, cette femme a lâché le morceau et la situation s'est inversée. Cette femme a affirmé être victime d’exploitation sexuelle. Elle a accusé l'ancien ambassadeur de l’avoir conduite vers sa villa pour la violer.

Fouillant dans le portable du diplomate, les enquêteurs de la police découvrent des vidéos ahurissantes. Il s'agit de vidéos scènes sexuelles avec d’autres filles. Certaines des filles qui apparaissent dans ces vidéos seraient de jeunes lycéennes mineures, selon la presse marocaine, qui affirme que le diplomate a reconnu tous les faits qui lui ont été reprochés.

Ce diplomate, pour se défendre, a affirmé que les filles étaient consentantes et déclare qu'il pensait qu’elles étaient des prostituées. Cette affaire ne s'arrête pas la. La femme du diplomate est également citée. Elle aurait été au courant des agissements de son mari. Laissée en liberté, cette femme est accusée de « non-dénonciation de crime ».

Cette affaire a fait réagir des associations et des ONG, comme « Touche pas à mon enfant » qui a qualifié cette affaire d'ignoble et s'est engagée à la suivre jusqu'à ce que l'ex-ambassadeur et ses complices soient condamnés. Elle a également appelé les services de sécurités à « approfondir les investigations pour identifier d’éventuels complices ». L'ONG réclame que « le suspect soit poursuivi en détention » et demande « l'application des peines maximales envers toute personne ayant exploité sexuellement un mineur […] ».

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