Des Algériens font partie des squatteurs expulsés, le mardi 23 mai, dans le quartier du port de Nice, dans le sud-est de la France. Environ 30 personnes qui squattaient un immeuble inoccupé, rue Jean Lorrain, ont été expulsées par les forces de l'ordre qui avaient déjà identifié le squat dès janvier 2023.
En effet, les éléments de la police municipale de Nice ont procédé à l'expulsion d'une trentaine de personnes qui habitaient toutes illégalement les locaux de l'ancienne annexe du tribunal administratif. Le vaste bâtiment était inoccupé depuis 5 années, selon France TV Info qui rapporte l'information par le biais d'un adjoint au maire de la ville de Nice1.
« Nos agents, en venant ici, ont identifié ce squat le 26 janvier. Nous avons donc engagé immédiatement les procédures nécessaires et nous avons, le 3 avril, notifié aux squatteurs l'ordonnance de commandement de quitter les lieux », a fait savoir Anthony Borré, premier adjoint à la mairie à France 3. Donc, les squatteurs savaient à l'avance qu'ils allaient être délogés par la force publique.
📍#NICE "Le plus beau squat de France a-t-il été évacué mardi dès l'aube à Nice (#AlpesMaritimes) ? «Je comprends pourquoi ils se sont installés là !», ironise Anthony Borré ..." 👉 @Le_Figaro - https://t.co/CBd5BKwA1j#Squat #VilleDeNice #NiceFrance #Nice06 pic.twitter.com/sQel6CZziK
— NiceRendezVous® Nice06 (@nicerendezvous) May 23, 2023
Le nombre des Algériens expulsés du squat de Nice n'est pas encore connu
Les squatteurs sont des étrangers visiblement en situation irrégulière de plusieurs nationalités. Parmi eux figurent des Algériens, dont le nombre n'est pas déterminé. C'est l'un des squatteurs qui le dit en réponse à des questions de France TV Info. Il est Italien et dit être le premier à avoir squatté dès l'été 2022, avant que d'autres le rejoignent dans ce squat de pas moins de 200 m².
« Ce bâtiment, j'ai commencé à l'occuper il y a bien longtemps, en août 2022 avec une autre personne. On est restés seuls environ deux mois puis d'autres nous ont rejoints. On n'a pas réussi à limiter les arrivées. Il y avait des Géorgiens, des Tunisiens, des Russes, des Algériens, des Portugais », a affirmé Michèle qui ne semblait pas attirer l'attention quand il était seul ou en compagnie d'une seule personne. Mais à l'arrivée des autres squatteurs, des branchements électriques avaient été improvisés.
Selon la même source, après l'expulsion, une vingtaine d'entre eux ont été conduits au commissariat de police pour des contrôles d'identité. Aussi, certains squatteurs expulsés ne savaient pas encore où aller après le démantèlement du squat. C'est peut-être pour cela qu'ils ont décidé de revenir à l'immeuble évacué, malgré les travaux de sécurisation en cours, comme le dénonce le même adjoint au maire dans un tweet, et ce, le lendemain de l'expulsion.
Alors que nous avons évacué le #squat hier et que les travaux de sécurisation ont commencé, les mêmes individus se sont introduits en dégradant le bâtiment.
Je salue l’efficacité de la @PMdeNice. La mise sous alarme des bâtiments municipaux vacants est en cours.#Nice06 https://t.co/nuiFGnRXZv pic.twitter.com/Wps22N3eAu— Anthony Borré (@anthony_borre) May 24, 2023