Les élections locales et régionales en Espagne ont eu l'allure d'une répétition pour les législatives qui auront lieu à la fin de l'année. Lors de ces élections, le Parti populaire, un parti de droite, a fait un grand pas sur le chemin de la prise en main du gouvernement jusque-là présidé par Pedro Sánchez. Ces élections locales et régionales étaient aussi un test pour le parti au pouvoir sur le plan de sa politique étrangère qui ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique en Espagne. Sous l'ère de Pedro Sánchez, les relations avec l'Algérie se sont dégradées. Ces relations seront donc impactées par un changement à la tête du gouvernement.
Les relations entre l'Algérie et l'Espagne sont entrées dans une phase turbulente depuis le changement de la position du président du gouvernement espagnol dans le dossier du Sahara occidental. Le traité d'amitié liant les deux pays a été gelé par l'Algérie1 et les transactions commerciales ont également été impactées. Ces tensions resteront palpables tant que Sánchez reste à la tête du gouvernement, ont affirmé les analystes.
L'amélioration des relations entre les deux pays est donc conditionnée par le changement de gouvernement en Espagne. Ce changement n'arrivera pas de sitôt, certes, mais ses jalons se mettent en place. En effet, les élections locales et régionales, qui sont un test pour le gouvernement actuel, ont révélé une grande avancée du Parti populaire. Le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre Pedro Sánchez a subi une déconfiture lors de ces élections qui ont eu lieu le dimanche 28 mai. C'est PP d'Alberto Nuñez Feijoo qui a gagné, lui qui a fait de ces élections locales et régionales un référendum national sur la politique de Sánchez. Le parti a recueilli le plus grand nombre de voix dans ces élections.
Ainsi donc, ce parti est bien parti pour gagner aux législatives qui auront lieu dans 6 mois. Une aubaine pour les relations bilatérales avec l'Algérie étant donné que le PP a promis de revenir à la position de neutralité de l'Espagne sur le dossier du Sahara occidental. Cependant, il faut tout de même attendre ces législatives pour se fixer sur l'avenir des relations algéro-espagnoles.