Réussir son immigration au Canada : Recommandations du ministre conseiller canadien à l'Emigration

Immigration Canada

Le Canada envisage d'augmenter le nombre de migrants sur son sol. Le pays a besoin de main-d'œuvre et de cerveaux et compte attirer des étrangers sur son sol. Les Algériens sont nombreux à vouloir immigrer dans ce pays. Visa touristique, visa pour installation ou regroupement familial, tous les chemins mènent à Montréal. Cependant, dans cette ruée à l'immigration au Canada, de nombreux Algériens ne connaissent pas les démarches à suivre ni les besoins de ce pays.

Afin de promouvoir la destination Canada, le ministre conseiller canadien à l'Émigration, directeur de zone pour l’Europe du Sud et le Maghreb à Immigration, réfugiés et citoyenneté Canada, Olivier Jacque, s'est exprimé dans une interview accordée au site algériens d'informations algérien TSA. Ce responsable a bien voulu donner des conseils aux candidats à l'immigration dans son pays.

Les conseils du responsables canadiens aux candidats à l'immigration

Olivier Jacque recommande à ces candidats de bien définir leur projet d’émigration. Pour ce responsable, tout candidat doit d'abord s'interroger « pourquoi le Canada ? Qu’est-ce qu’on va y faire ? Où s’installer ? »

Olivier Jacque conseille également aux Algériens de « se renseigner sur les options et les démarches d’immigration avant de déposer une demande ». Pour y parvenir, il les oriente vers le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Canada. Il indique que ce ministère « dispose d’un site web complet qui explique toutes les étapes à suivre, quel que soit le type de demande qu’on se prépare à faire ». Le responsable canadien conseille également aux candidats de « se renseigner sur l’emploi » en indiquant qu'on peut commencer à chercher du travail ici en Algérie avant d’aller au Canada. Pour cela, « le site web Guichet-emploi est une bonne ressource », affirme Olivier Jacque.

« Il faut aussi savoir que près de 80 % des emplois au Canada ne sont pas affichés sur le Web. Il est donc très important de cultiver un réseau de contacts », ajoute-t-il en invitant pour finir les candidats « à suivre les réseaux sociaux de l’ambassade du Canada sur Facebook, Twitter pour avoir les informations de la source officielle ».

De quoi le Canada a-t-il besoin ?

Le responsable canadien explique que le « Canada sélectionne les immigrants qualifiés en se basant sur le capital humain. On doit s’assurer que les candidats ont le potentiel de s’intégrer dans le marché du travail canadien ». Il donne comme exemple « un Algérien qui aurait un bon niveau d’éducation, une bonne expérience au travail, une capacité d’expression française et pouvant s’exprimant en anglais, relativement jeune, serait un candidat de choix ». Pour les secteurs qui manquent de travailleurs, Olivier Jacque cite notamment « les technologies de l’information, l’éducation, la petite enfance, la santé, l’hôtellerie-restauration, le transport et la logistique ».

En évoquant le cas signalé par le journal TSA d'une famille algérienne qui est sur le coup d’une expulsion au Canada après le rejet de sa demande d’asile alors que les membres de cette famille ont bien réussi leur intégration au Canada, ce responsable explique que « ce cas démontre bien que si un candidat désire s’installer au Canada de façon permanente, il faut s’y prendre de la bonne façon et demander le bon visa ». Il envoie en parallèle un message aux Algériens. « Le Canada a une politique ouverte à l’immigration et offre différents programmes pour immigrer de façon permanente ou bien pour étudier ou travailler de façon temporaire. J’encourage tous les candidats, les Algériens compris, à demander le bon visa, surtout s’ils désirent s’installer. Ça va éviter toute sorte de problèmes », déclare t-il.

Pour mieux éclairer les personnes intéressées, le responsable canadien affirme qu'« il n’est pas possible d'immigrer au Canada avec un visa touristique ». Il indique que « travailler au Canada exige un permis de travail. Une personne qui travaille au Canada sans permis de travail fera l’objet d’une procédure d’expulsion vers son pays d’origine ».

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