Les mauvaises nouvelles se succèdent pour les marché paroliers, déjà sous pression et affichant un net recul. En effet, depuis 2 ans, ces marchés ont été très impactés par la guerre en Ukraine et sont très impactés par les décisions des banques centrales. Désormais, la nouvelle crise en Russie est arrivée pour compliquer davantage la situation.
Ce dimanche 25 juin, les cours du pétrole ont encore chuté. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 74,44 USD. De son côté, le brut américain West Texas Intermediate est cédé à 69,50 USD le baril. La situation est très instable en ce qui concerne ces marchés qui subissent les coups répétés d'une économie mondiale sujette à des doutes accrues concernant son proche avenir.
En effet, en raison de l'inflation qui explose, les banques centrales ont réagi. Elles ont élevé leurs taux directeurs, impactant directement les marchés pétroliers. « Les principales banques centrales ont fait preuve d'agressivité dans la lutte contre l'inflation », expliquent les analystes qui prévoient que cette période de doutes va encore durer. En effet, « les hausses de taux plus importantes que prévu au Royaume-Uni et en Norvège, associées à l'insistance de la Réserve fédérale américaine sur le fait qu'elle a d'autres hausses de taux en réserve, ont fait craindre aux marchés une récession mondiale », ce qui impacte considérablement la demande et fait fuir les investisseurs.
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Il faut dire que les experts sont unanimes à dire que « les taux d'intérêt (élevés) représentent un risque énorme pour les perspectives économiques et l'inflation s'avère bien plus tenace qu'on ne l'espérait ». Cette situation n'augure donc pas un changement du comportement des investisseurs avant plusieurs mois.
Il faut ajouter à cela les troubles que connait la Russie depuis l'insurrection armée du chef du groupe Wagner. Des troubles qui font craindre le pire pour ce marché déjà instable. Cependant, « les données disponibles concernant les exportations de pétrole (russe) par voie maritime et le traitement du pétrole brut sur le marché intérieur n'ont pas montré de baisse notable jusqu'à présent », indiquent des analystes.