Pétrole : l'Arabie Saoudite, la Russie et l'Algérie serrent les vannes, les prix remontent légèrement

OPEP - OPEP+ - prix du pétrole -baisse - hausse

Les marchés pétroliers subissent de plein fouet la crise économique mondiale. le recul de la croissance, les doutes sur l'économie chinoise et la hausse des taux de la BCE et de la FAD impactent négativement les investissement dans le secteur pétrolier et également les prix de l'or noir. Face à cette situation, les grands pays producteurs ont décidé de réagir.

En effet, pour stopper l'hémorragie, l'Arabie Saoudite et la Russie ont décidé d'appliquer une thérapie de choc. Les deux grands producteurs serrent les vannes pour juguler le recul des prix du pétrole. Dans ce sillage, l'Algérie a également décidé de réduire sa production. Ainsi, les deux premiers exportateurs de pétrole limiteront leur production en août. L'Arabie saoudite a annoncé  qu'elle allait prolonger, le mois prochain, la réduction de sa production de 1 million de barils par jour. La Russie a indiqué qu'elle réduirait, de son côté, ses exportations à hauteur de 500'000 b/j et, pour sa part, l'Algérie réduira sa production de 20'000 b/j.

En réaction à ces annonces, les marchés ont réagi. Ce mardi 4 juillet, les cours du pétrole sont restés à des niveaux bas. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, est cédé à 75,44 USD. De son côté, le brut américain West Texas Intermediate est cédé à 70,55 USD. Ces prix ont certes augmenté par rapport à la semaine passée, mais restent toujours très bas.

Ainsi, la décision de continuer la mise en place de ce plan de réduction de la production n'ont eu qu'un effet relatif. Les marchés sont plutôt récalcitrant à l'investissement dans le secteur pétrolier en raison de facteurs économiques tel que la croissance chinoise qui ne se relance pas encore et également des facteurs politico-économique tels que la hausse des taux d'intérêt de la BCE. Une hausse qui devra être suivie par une hausse des taux de la banque centrale américaine (FED).

En conclusion, la réduction de la production saoudienne, russe et algérienne ne feront pour l'instant que ralentir la chute des prix. Il faut attendre la hausse de la demande et la relance économique dans les pays consommateurs de pétrole pour voir les prix du pétrole se redresser.

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