« Je veux manger du couscous dans un village kabyle » : la demande de Youcef Bouzidi aux dirigeants de la JSK (vidéo)

Youcef Bouzidi, JSK

En assurant le maintien club de son club en Ligue 1, l'entraîneur de la JSK Youcef Bouzidi peut désormais partir en vacances avec la fierté du devoir accompli. Mais avant de se mettre au repos auprès de sa famille après plus de 2 mois de stress à la barre technique des Canaris, Bouzidi veut réaliser un vœu : manger un plat de couscous dans un village kabyle. C'est lui-même qui l'a révélé lundi soir en conférence de presse à Tizi-Ouzou.    

Le match contre le NC Magra, disputé le lundi après-midi par la JSK au stade de Tizi-Ouzou pour le compte de la 29e et avant-dernière journée du championnat, avait une importance capitale pour la formation kabyle. En s'imposant par 2 buts à 0, les Canaris ont assuré leur maintien en Ligue 1 avant le dernier match prévu samedi prochain contre le CRB à Alger. La JSK reste ainsi le seul club algérien qui n'a pas connu de relégation dans l'histoire du championnat de Ligue 1.

À l'issue de la rencontre, le coach de la JSK, Youcef Bouzidi, a laissé éclater sa joie non sans reconnaître la difficulté de la mission. « Tout peut descendre. La tension artérielle, les cheveux, le sucre (la glycémie, NDLR) et le moral, mais jamais la JSK, ce club mythique ! » a lancé Youcef Bouzidi en conférence de presse après la victoire contre le NC Magra. « Quand je suis venu à la JSK, beaucoup me prenaient pour un fou et me disaient que ce le club était déjà relégué », raconte Youcef Bouzidi en révélant avoir souffert ces derniers jours. « Je ne dormais plus », confie-t-il.

« Je veux manger un bon couscous dans un village kabyle », lance Bouzidi

L'entraîneur de la JSK a révélé que lorsqu'il avait réussi une première fois à sauver le club kabyle de la relégation en 2018, du temps de l'ancien président Cherif Mellal, il avait demandé aux dirigeants de l'époque de l'emmener dans un village en Kabylie pour déguster un bon couscous à la viande.« C'est ce que je voulais. Partager un plat de couscous dans un village kabyle aux côtés des vieux. Mais personne à la JSK n'a exaucé mon vœu », se désole-t-il. « Cela m'est resté à ce jour en travers de la gorge », ajoute Bouzidi.

Se montrant touché par cette histoire, Bouzidi, qui a réussi à sauver par deux fois la JSK de la relégation, a affirmé que l'entraîneur qui lui avait succédé à l'époque avait eu droit à tous les égards en fin de saison de la part de la direction kabyle. Il faisait référence au coach français Franck Dumas qui a avait fini la saison en vice-champion d'Algérie derrière l'USMA.

« L'entraîneur étranger venu après moi a été invité dans un village en Kabylie. Il avait mangé un bon couscous et il avait droit à un burnous kabyle », raconte-t-il. « Aujourd'hui, je ne demande que ça. Manger un bon couscous dans un village kabyle », répète Bouzidi. « Maintenant, si on ne réalise pas mon souhait, je me déplacerai seul dans un village kabyle pour manger enfin ce couscous », ajoute Bouzidi d'un air sérieux.

Les invitations affluent de toute la Kabylie pour Youcef Bouzidi

La vidéo de la déclaration de Bouzidi a eu un large écho sur les réseaux sociaux. De nombreux supporters de la JSK et de représentants de comités de villages de la Kabylie ont vite réagi à la doléance de celui qui a de nouveau sauvé le club du purgatoire. Des centaines de commentaires ont afflué sur les réseaux sociaux, invitant Youcef Bouzidi à choisir la date de sa visite dans le village de son choix pour « partager un bon couscous » avec les villageois. « Vous êtes le bienvenu. Un accueil chaleureux vous sera réservé », écrit un internaute.

Les supporters de la JSK sont unanimes. Youcef Bouzidi, qui a réussi à sauver le club le plus titré d'Algérie, d'une relégation historique en Ligue 2, mérite tous les égards. « C'est la moindre des choses. Bouzidi mérite un vrai pèlerinage dans toute la Kabylie. Il doit être reçu avec tous les égards. Lui offrir un couscous dans la pure tradition kabyle est la moindre des choses », écrit un supporter kabyle. « Bienvenu à Akbou, M. Bouzidi. Je vous invite avec un grand plaisir », ajoute un autre fan de la JSK.

Retour en haut
Partager via
Copier le lien