L’Algérie n'aura toujours pas de représentant au sein de la Confédération africaine de football (CAF). En effet, le président de la FAF, Djahid Zefizef, a échoué ce jeudi 13 juillet à se faire élire au comité exécutif de la CAF. Zefizef a perdu contre le candidat de la Libye.
Les élections du Comité exécutif de la Confédération africaine de football se sont déroulées ce 13 juillet à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire. Cependant, ces élections qui ont précédé la cérémonie de tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 ont constitué une douche froide pour l’Algérie. En effet, le candidat algérien au Comité exécutif de la CAF a essayé un échec cuisant.
Candidat au bureau exécutif de la CAF pour la zone de l'Union nord-africaine (UNAF), le président de la FAF, Djahid Zefizef, n’a pas réussi à avoir les faveurs des votants. Ces derniers ont en effet choisi de voter pour le président de la Fédération libyenne de football, Abdelhakim Al-Shalmani. Avec 38 voix contre 15 seulement pour le président de la FAF, le représentant libyen a réussi à se faire réélire pour un deuxième mandat de suite au sein du Comex de la CAF.
🚨 Grande désillusion pour Djahid Zefizef.
Le Président de la Fédération Algérienne de Football ne siégera pas au comité exécutif de la CAF.
Opposé au Libyen Al Shalmani, il n’a récolté que 15 votes contre 38 pour son adversaire. pic.twitter.com/22vEv9rTCO
— JDZ Football (@JDZFootball) July 13, 2023
Comité exécutif de la CAF : l’Algérie essuie un nouvel échec
L’Algérie, qui espérait revenir au sein du comité exécutif de la CAF après 6 années d’absence, essuie ainsi un deuxième revers de suite. En 2019, l'ex-membre du bureau fédéral de la FAF, Amar Bahloul, avait échoué aux élections pour devenir nouveau membre de la CAF pour la zone nord africaine lors des élections tenus en marge de la CAN 2019 en Égypte. La candidature algérienne avait récolté 21 voix contre 29 pour le président de la Fédération libyenne, Abdelhakim Al-Shalmani, qui avait, pour sa part, succédé à son compatriote, Jamal El-Jaâfri.
Pour rappel, l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, était le dernier algérien à siéger au sein du comité exécutif de la FAF. Il était aussi élu durant plusieurs années au sein de l’exécutif de la Fédération internationale de football (FIFA). Depuis le départ de Raouraoua de la tête du football national, l’Algérie brille de par son absence au niveau de la CAF et de la FIFA.
L’échec de l’actuel patron de la FAF dans l’entrée au Comex de la CAF aura des répercussions certaines sur le football algérien au niveau africain, estiment de nombreux observateurs. Les jeux de coulisses, qui sont légion au sein de la CAF, joueront encore en défaveur de l’Algérie. L’affaire de l’arbitre Gassama est encore dans l’esprit de nombreux Algériens. Le dossier de candidature algérien à l’organisation de la CAN 2025 pourrait également être affaibli par l’absence d’un représentant algérien au sein de la CAF.
