Les prix du pétrole ont quitté la zone rouge et se stabilisent désormais à un niveau plus qu'appréciable. En ce début de semaine, ils ont même franchi la barre symbolique des 80 dollars sur les marchés. Cette évolution positive est le résultat de la politique de resserrement de l'offre mise en place par certains producteurs de pétrole, qui commence à porter ses fruits.
En ce samedi 22 juillet, les cours du pétrole poursuivent leur ascension avec le baril de Brent à 80,89 USD et le brut américain West Texas Intermediate à 76,83 USD. Cette hausse, bien que modérée, renforce l'espoir d'un redressement plus significatif dans les jours à venir pour les pays producteurs.
De multiples facteurs soutiennent cette hausse, dont la diminution des stocks de pétrole brut et d'essence aux États-Unis la semaine dernière. Elle est également alimentée par le resserrement de l'offre et la croissance de la demande suite à l'annonce de perspectives optimistes concernant l'économie chinoise.
L'économie chinoise dynamise les marchés pétroliers
En effet, la Chine, déterminée à stimuler son économie, déploie diverses mesures pour soutenir la demande intérieure à la suite des difficultés rencontrées après la levée des restrictions liées au Covid il y a plus de 6 mois. La Chine « formulerait et introduirait des politiques plus efficaces pour rétablir et augmenter la consommation dès que possible », ont annoncé les autorités. Une annonce qui suffit à rassurer les investisseurs du secteur pétrolier et redynamise la demande en pétrole.
L'Arabie saoudite et la Russie réduisent fortement leurs productions
D'autre part, la baisse de l'offre contribue également à cette hausse des prix. Les exportations russes de pétrole brut ont reculé pour la deuxième semaine consécutive et ont atteint leur plus bas niveau en 6 mois. La Russie met donc concrètement en place la réduction de 500'000 barils par jour (b/j). Il en va de même pour l'Arabie saoudite, qui réduit sa production de manière significative, produisant moins de 7 millions b/j en mai, pour la première fois depuis de nombreux mois. Elles devront encore baisser, car l’Arabie saoudite réduit actuellement sa production de 1 million de barils par jour en juillet et août.
Ces réductions d'offre, conjuguées à la perspective de la demande chinoise croissante, exercent une influence majeure sur les marchés pétroliers.