La Tunisie va normaliser ses relations avec Israël, affirme Bengrina

Tunisie-Israël

La normalisation avec Israël s'est banalisée, ces derniers temps. Plusieurs pays hostiles à Israël sont rentrés dans le rang sous l'impulsion des États-Unis. Leur nombre s'en va grandissant depuis la normalisation du Maroc avec l'État hébreu. Et en parallèle, plusieurs pays sont sur la liste d'attente, selon des médias et des observateurs.

Parmi ces pays, la Tunisie est annoncée à plusieurs reprises parmi les pays qui ne vont pas tarder à normaliser leurs relations avec Israël. Les diplomates et responsables tunisiens ont cependant démenti cette information à chaque occasion. Le président Kaïs Saïed avait appelé, au mois de mai dernier, à « faire la distinction entre judaïsme et sionisme ». Il avait par ailleurs rejeté toute « normalisation » avec Israël et appelé la communauté internationale à « mettre fin à la tragédie du peuple palestinien ».

De son côté, le Parlement tunisien avait annoncé, au début de ce mois d'août, que la commission des droits et libertés avait entamé l'examen d'un projet de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël. La commission a présenté « une lecture préliminaire du texte en soulignant l'importance de ce projet de loi pour le peuple tunisien qui confirme ainsi son soutien inconditionnel à la cause palestinienne », avait annoncé cette commission dans un communiqué publié par le Parlement sur sa page officielle Facebook.

Bengrina affirme que la normalisation avec Israël aura lieu

Cependant, les rumeurs sur cette normalisation persistent. Cette fois, c'est l'ex-candidat aux présidentielle algériennes Abdelkader Bengrina qui a affirmé que la Tunisie ne va pas tarder à normaliser ses relations avec Israël. Le président du mouvement islamiste Al-Bina a déclaré lors d’une rencontre de son parti sur l’impact sur l’Algérie de la crise au Niger : « La Tunisie va normaliser ses relations avec Israël et je sais ce que je dis ».

Bengrina, qui n'est toutefois pas une référence sur la crédibilité politique, explique l'imminence de cette normalisation par la récente visite en Tunisie du Cheikh Chakhbout bin Nahyan Al Nahyan, membre du Conseil des ministres et ministre d’État aux Émirats arabes unis. Pour lui , cette visite, sans citer le responsable Emirati, vise à « acheter la normalisation ».

L'ex-candidat à la présidentielle en Algérie ne s'appuie donc pas sur des informations, mais plutôt sur une analyse de la situation dans les pays qui entourent l'Algérie. Il a notamment accusé les Émirats arabes unis sans les citer d’être le cheval de Troie d’Israël au Maghreb, au Sahel et dans le monde arabe.

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