En prévision du stage du mois d'octobre et des deux matchs amicaux contre le Cap-Vert le 12 octobre et l'Égypte le 16 octobre, le sélectionneur de l'équipe nationale algérienne a animé, ce dimanche 8 octobre, une conférence de presse au Centre technique nationale de Sidi Moussa. De nombreux thèmes y ont été abordés en présence des journalistes.
En effet, le sélectionneur de l'équipe d'Algérie a répondu à plusieurs questions des journalistes présents à la conférence de presse, notamment celles relatives à la liste de 25 joueurs convoqués pour le rassemblement d'octobre et les deux matchs qui attendent ses protégés à Constantine, face au Cap-Vert, et aux Émirats arabes unis, face à l'Égypte. Il a également évoqué la question des joueurs binationaux qui ont rejoint les Fennecs, cette année, particulièrement le dernier d'entre eux : l'attaquant du Stade rennais Amine Gouiri. Mais les confrères présents ont aussi posé des questions sur les joueurs qui n'ont pas encore annoncé leur décision quant à leur avenir international, comme Yacine Adli et Rayan Cherki.
Cherki et Adli vont-ils rejoindre les Fennecs ? La question qui fatigue Belmadi
Le Lyonnais Rayan Cherki et le Milanais Yacine Adli vont-ils rejoindre l'équipe nationale d'Algérie ? Visiblement, cette question fatigue le sélectionneur, qui n'a pas manqué de le faire savoir lors de sa conférence de ce dimanche, lors de laquelle les journalistes ont évoqué la question des joueurs binationaux qui n'ont pas encore fait le nécessaire pour devenir Fennecs.
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Répondant avec un certain agacement qu'il n'a pas tenté de dissimuler, Djamel Belmadi a estimé : « Yacine Adli n'a pas encore changé sa nationalité sportive. Cela démarre avec la volonté du joueur. Le travail est fait depuis un moment ». Et c'est presque le même topo pour le cas de Rayan Cherki. « Le travail est fait avec Cherki. On a fait le travail quand il était encore jeune. Il prouve qu’il a le talent pour nous rejoindre. Il est dans la même catégorie que Yacine Adli », a-t-il précisé.
Joueurs binationaux : Il y a des choses qui ne doivent pas être dites en public
Comme si Djamel Belmadi avait la flemme de redire ce qu'il a dit lors de sa conférence de presse à l'occasion du stage du mois de mars, lors de laquelle il a évoqué sa façon de procéder avec les binationaux qui n'ont pas encore pris leur décision. « Je savais ce que les binationaux vivaient et avaient comme pression, et j’ai décidé de jouer l’apaisement avec ça, là où certains ont décidé de les mettre en porte-à-faux devant le peuple algérien qui est sensible à ces questions patriotiques », avait-il indiqué, notamment à propos de Gouiri et Cherki.
En fait, c'est une façon pour le sélectionneur national de rappeler aux journalistes qu'ils ne sont pas obligés de ressasser à chaque rencontre les cas des joueurs binationaux qui n'ont pas encore pris leurs décisions à propos de leurs carrières internationales. Sans le dire clairement, Djamel Belmadi essaie d'expliquer aux journalistes qu'il y a des choses qui ne doivent pas être dites au public, notamment pour éviter de rajouter la pression à celle que les joueurs subissent déjà.