Le cinéma est un art si singulier que son rôle ne peut être résumé en quelques lignes. Cet art sert souvent de passerelle entre les peuples, mais aussi de moyen de voyager à travers les temps et les lieux. La diaspora algérienne à l'étranger, attachée à son pays, profite donc du cinéma pour revisiter ses racines. « La Dernière Reine » fait partie de ces films qui nous transportent à travers le temps et permet aussi de revoir son Algérie à une époque différente.
Le film historique de Damien Ounouri et d'Adila Bendimerad revisite le parcours exceptionnel de Zaphira, dont l'existence n'a jamais été confirmée, mais qui semble indissociable de l'histoire de la ville d'Alger. Nous sommes en 1516. Les Turcs sont arrivés et ont chassé les Espagnols. C'est là un épisode encore peu connu de l'histoire de l'Algérie. La trame du film parle du sultan Salim Toumi, qui a été obligé de sceller une alliance avec le corsaire Aroudj Barberousse. Cependant, il meurt dans des circonstances qui laissent peu de place au doute : le roi a été assassiné.
Et c'est là qu'un personnage entre en scène : il s'agit de Zaphira, qui a choisi de rester alors que toute la cour est en fuite. Elle reste parce qu’elle espère non seulement découvrir les coupables de ce crime, mais surtout voir son fils Yahia succéder un jour à son père défunt. C'est donc l'histoire d'une femme qui se bat pour que son enfant puisse reprendre le pouvoir. Elle est prête à tout, notamment à affronter son père, ses frères et surtout celui qui la convoite désormais et qui est le nouveau maître d'Alger : Aroudj Barberousse.
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