Les recettes de l'Algérie dépendent en grande partie des hydrocarbures et connaissent des variations en fonction des marchés pétroliers et gaziers. Ainsi, l'économie de l'Algérie a connu une année 2023 marquée par des fluctuations significatives. Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, dans sa Déclaration de politique générale du gouvernement, exposée devant l'APN le 10 octobre, a révélé les recettes d'hydrocarbures du pays durant cette année.
Pour l'année 2023, l'Algérie a récolté jusqu'à la fin du mois de septembre environ 38 milliards dollars. Le pétrole a été vendu à un prix moyen de 82 dollars le baril. Des recettes en net recul par rapport à l'année 2022, lorsque le pétrole se vendait en moyenne à 104 dollars, mais beaucoup plus importantes que celles de l'année 2021. Ce sont les chiffres révélés par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane dans la Déclaration de politique générale du gouvernement présentée le 10 octobre devant l'APN.
Dans la même déclaration, le Premier ministre a indiqué que l'Algérie a pu réaliser 10 nouvelles découvertes de gisements d'hydrocarbures à fin septembre 2023, s'ajoutant aux 16 autres découvertes réalisées en 2022. Toujours dans son bilan, le gouvernement a fait état de la réalisation de 12 puits d’exploration dans les bassins matures et de 5 puits dans les bassins émergents et frontaliers, soit respectivement un taux de 28 % et 18 % du programme annuel de 2023.
La Sonatrach a également signé 4 nouveaux contrats pour l'exploitation des hydrocarbures avec de grandes compagnies, comme la française TotalEnergies1 et l'espagnole Repsol2. Deux de ces contrats vont permettre de porter la production des gisements de 60'000 à 100'000 barils équivalents pétrole par jour d'ici 2026, fait savoir le gouvernement.
Le groupe Sonatrach et le français TotalEnergies signent plusieurs contrats, 9 juillet 2023, ObservAlgérie ↩
Sonatrach signe un contrat avec une compagnie espagnole malgré les tensions diplomatiques, 17 juin 2023, ObservAlgérie ↩
