Abdelmadjid Tebboune s'est adressé, jeudi 17 novembre, aux opérateurs économiques algériens à l’étranger lors de sa visite de l’exposition organisée dans le cadre des Journées de l’entrepreneuriat. Il a émis le souhait d’organiser « au moins une fois par an » des assises réunissant les acteurs de cette communauté, issus de tous les secteurs.
Lors de cette sortie, le chef de l'État a affirmé que la communauté nationale à l’étranger demeure « une partie prenante de tout ce qui se passe dans le pays ». « Ça fait longtemps qu’on les a ignorés », a-t-il déclaré en s'adressant à ces opérateurs économiques algériens en ajoutant que « maintenant, ils doivent sentir qu’ils sont une partie intégrante de la patrie ».
Par ailleurs, au terme des journées de l’entrepreneuriat organisées par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Abdelmadjid Tebboune est longuement revenu devant les chefs d’entreprises et les jeunes porteurs de projets sur les dossiers économiques de l’heure. Il a notamment affirmé que« l'année prochaine sera économique ». Elle verra, selon lui, la poursuite de la consolidation de l'économie nationale, dans le cadre des mesures prises ces trois dernières années.
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Abdelmadjid Tebboune est aussi revenu sur la suppression de la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP). Une décision qui intervient « en réponse aux demandes formulées par les opérateurs économiques algériens et les investisseurs depuis vingt ans, et devrait booster la production », a-t-il souligné en réaffirmant la volonté des pouvoirs publics à « encourager le secteur productif ».
Vers une coordination intense entre l'Etat et les opérateurs économiques algériens
Le Chef de l'État a également évoqué la mise en place « d'un nouveau modèle économique affranchi des mentalités et des pratiques du passé ». « Nous devons bâtir une économie reposant sur les petites et moyennes entreprises (PME), compte tenu de leurs potentialités en matière d'innovation et de création d'emploi », a-t-il déclaré en ajoutant que « l'économie nationale nécessite des entreprises à même de substituer les importations, tout en augmentant le taux d'intégration industrielle nationale », a-t-il estimé à ce sujet.
De son côté, le président du CREA, Kamel Moula, a souligné la nécessité d'intensifier « la coordination entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques algériens », en rappelant la priorité accordée aux secteurs de l'énergie et de la santé et à la sécurité alimentaire. Il a également appelé à la création d’« un pôle national en mesure de développer la compétitivité du secteur agroalimentaire ».