L'usine Fiat officiellement inaugurée à Oran

L'usine d'assemblage des véhicules de la marque italienne Fiat a été inaugurée, ce lundi 11 décembre, du côté de Tafraoui, dans la wilaya d'Oran. La cérémonie d'inauguration a eu lieu en présence du ministre de l'Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, du vice-ministre italien chargé de l'Entreprise et du "Made in Italy", Valentino Valentini ainsi que le Directeur général du groupe Stellantis, groupe auquel est affiliée Fiat, Carlos Tavares.

Les promoteurs de ce projet ont donc tenu leur promesse de lancer la production en fin d'année 2023. Une promesse faite juste avant l'entame des travaux de réalisation en novembre 2022, et ce, après la signature en octobre 2022 de l'accord cadre entre le ministère algérien de l'Industrie et le groupe franco-italo-américain Stellantis, qui comprend 12 marques de véhicules, notamment Fiat, Chrysler, Citroën, Opel et Peugeot.

Fiat Algérie va employer 1.200 personnes d'ici 2026

Pour rappel, l'usine d'assemblage de Fiat à Oran va produire, dans une première phase, 60.000 véhicules par an, avant de passer à 90.000 unités à partir de l'année 2026. Selon les informations fournies par le groupe Stellantis et les dirigeants de Fiat Algérie, l'usine Fiat de Tafraoui va produire trois modèles de véhicules, puis un quatrième modèle dès l'année 2029. De plus, 300 postes d'emploi ont été créés à la création juridique de l'entreprise et 300 autres vont rejoindre l'usine en 2024. Parmi eux, une grande partie a été formée dans le cadre d'un programme de coopération entre Stellantis et le secteur de la formation professionnelle. D'ici l'année 2026, l'usine emploiera 1200 personnes, a fait savoir Ali Aoun.

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Cette usine, comme celles qui vont suivre, dont celle du Chinois Chery qui sera implantée à Bordj Bou Arreridj, fera l'objet d'un suivi minutieux, particulièrement sur le volet du taux d'intégration. Les autorités publiques ont déjà exprimé leur volonté d'éviter les expériences passées en matière d'usine de montage de véhicules, et insistent sur l'idée que le constructeur automobile qui s'installe en Algérie, aille vers l'augmentation du taux d'intégration, afin de créer de nouvelles usines de pièces détachées, y compris autour des usines d'assemblage.


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