L'enfant algérien Mohamed, 9 ans, qui a lancé un appel de détresse à Marseille, dans le sud de la France, pour trouver un hébergement avec son père, pour qu'il puisse poursuivre ses soins, a trouvé des oreilles attentives à sa situation. Sa maladie s'étant révélée lourde, les soins, notamment quatre interventions chirurgicales, devaient se poursuivre plus longtemps que prévu, d'où l'appel de détresse de son père, Khellouf, qui n'avait plus de quoi payer le loyer.
En fait, suite à l'appel du père relayé par le média BFM Provence, de nombreux Marseillais ont réagi pour proposer leur aide. "Ils ont proposé plusieurs aides : des logements pour quinze jours, des logements pour vingt jours, pour un mois, des aides pour manger... La solidarité est superbe", affirme le père de Mohamed au même média, évoquant environ 30 messages et 20 appels juste après le lancement fin décembre de son appel à l'aide.
L'enfant algérien et son père hébergés par l'Armée du Salut
Désormais, c'est l'Armée du Salut qui a mis à la disposition de Mohamed et son papa un studio, et ce, pour 15 jours renouvelables et à titre gratuit. "C'est un studio, mais il est bien, il est propre (…), il n'y a pas eu d'infections", affirme Khellouf qui estime que la propreté est très important dans le cas de son fils malade, notamment pour le lourd traitement médical qui l'attend. Maintenant que le père et le fils ne risquent pas de se retrouver à la rue, Khellouf cherche un travail pour subvenir à leurs besoins.
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L'histoire de Mohamed, l'enfant algérien, est atypique. Arrivé le 4 août 2023 d'Algérie pour des vacances en France, l'enfant de 9 ans s'est vu diagnostiquer une malformation à la colonne vertébrale. Une pathologie grave nécessitant plusieurs interventions chirurgicales. Il a déjà subi une opération et il devrait en subir une seconde le 17 janvier, alors qu'elle était programmée pour le 8 de ce mois.
Le père de l'enfant algérien, pris au dépourvu, n'avait plus les moyens de payer le loyer. Il risquait de se retrouver à la rue, lui et son fils gravement malade. C'est ce qui l'a amené à lancer son cri de détresse que les Marseillais ont été nombreux à avoir entendu. Aujourd'hui, le petit Mohamed peut continuer à se soigner dans la sérénité.